Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 07.01.2021 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 11141 fois

NÎMES « Tu n’as rien à dire, c’est moi l’homme », un mandat d’arrêt contre le mari.

Le Palais de Justice de Nîmes. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Le Palais de Justice de Nîmes

Le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné à 18 mois de prison ferme et décerné un mandat d’arrêt contre un époux violent qui était absent à l’audience ce mercredi 6 janvier.

Cet homme, âgé de 38 ans, est soupçonné de s’être réfugié après les faits en République de Centrafrique d’où il est natif. Selon l’enquête, il aurait régulièrement levé la main à l’encontre de son épouse. Le dernier épisode s’est déroulé dans l’appartement du couple à Nîmes, en septembre dernier. Il s’en est pris à se femme qui venait de subir une opération chirurgicale importante. « Lorsque les pompiers et policiers sont arrivés sur place, ils ont constaté de nombreux coups, un hématome à l’œil, des traces de strangulation au niveau du cou. La victime a perdu connaissance », résume la juge Sophie Baudis qui préside l’audience correctionnelle. Il lui a même dit : « Tu n’as rien à dire, c’est moi l’homme. »

« J’ai un profond dégoût pour ce monsieur. Il utilise régulièrement la violence et il fait preuve d’une grande lâcheté. Il ne vient pas à l’audience en prétextant le décès d’une tante à l’étranger, lâche le vice-procureur, Antoine Wolff. Il trompe madame, il lui prend son argent, il la délaisse alors qu’elle vient de sortir de l’hôpital et pour clôturer la scène il la frappe très violemment. Cette dame ne doit son salut qu’à l’enfant du couple, un jeune de 17 ans qui est intervenu pour stopper cette agression insoutenable ». Il réclame contre le prévenu et obtient du tribunal 18 mois de prison assortis d’un mandat d’arrêt.

Boris De la Cruz

Faits Divers

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio