Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 31.03.2021 - abdel-samari - 2 min  - vu 5586 fois

NÎMES Éric Dupont-Moretti confirme à Jean-Paul Fournier l’implantation d’une seconde maison d’arrêt

Le ministre de la Justice, Éric Dupond Moretti. Photo via MaxPPP - IP3 PRESS/MAXPPP

Comme annoncé par Objectif Gard dimanche dernier, le Garde des Sceaux a pris contact en fin d’après-midi, ce mercredi, avec le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier. Il vient de lui confirmer la création d’un nouvel établissement pénitentiaire, sur l’ancienne base Oc’Via, d’ici à 2027.

L’affaire semblait entendue depuis plusieurs semaines, elle est désormais officielle. La seconde prison du Gard, s’installera bien sur l’ancienne base Oc’Via, entre Nîmes, Milhaud et Générac. Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, en a eu la confirmation ce jour au cours d’un entretien téléphonique de plusieurs minutes avec le Garde des Sceaux, Éric Dupont-Moretti.

« Je me réjouis de cette décision qui va permettre la création d’emplois directs et indirects, mais aussi et surtout de renforcer les moyens d’action de la justice au niveau local dans la lutte contre la grande délinquance qui gangrène notre territoire, et en particulier le trafic de drogue », déclare Jean-Paul Fournier.

Couplé à la création de 150 places supplémentaires dans l’actuelle maison d’arrêt de Nîmes, le nouvel établissement pénitentiaire de 700 places devrait pouvoir absorber la surpopulation carcérale locale. Les travaux, de l’ordre de 150 millions d’euros, débuteront en 2024 pour une livraison attendue en 2027.

"Cette décision est aussi une victoire politique pour Jean-Paul Fournier, qui s’était opposé l’an dernier à la première proposition du ministère de la Justice d’implanter la seconde prison du Gard dans l’agglomération d’Alès", fait savoir la mairie de Nîmes. « Le bon sens a gagné. Outre la question de la sécurité, 80 % des besoins judiciaires concernent la partie sud du département. Il semblait cohérent d’installer cet établissement à Nîmes, avec la présence d’une cour d’assises et d’une cour d’appel », conclut le premier magistrat de la commune.

Abdel Samari

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