Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 22.07.2021 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 13590 fois

AU PALAIS Sa famille séquestrée, la fillette appelle la police cachée dans une pièce : l'agresseur veut sortir de prison

(Photo d'illustration)

Un homme, âgé de 52 ans, a demandé mercredi 21 juillet à sortir de détention provisoire et à être placé sous contrôle judiciaire. Mis en examen pour tentatives d'homicides, après avoir séquestré un couple et ses enfants en mars 2020 sur la commune de Saint-Christol-lès-Alès, il souhaite rentrer chez lui dans la région d'Alès. 

Les victimes, elles, ont fait savoir à la juridiction qu'elles avaient peur et qu'elles ne souhaitaient pas voir le quinquagénaire bien connu de la justice retrouver la liberté.

Un homme au profil particulièrement inquiétant, déclaré irresponsable pénalement par des experts psychiatres, et qui sera l'objet en septembre prochain d'une audience devant la chambre de l'instruction de Nîmes pour savoir s'il échappe à une sanction pénale à cause de "sa pathologie psychiatrique délirante", comme l'affirment les médecins psychiatres.

La famille a été agressée à son domicile de Saint-Christol-lès-Alès lors d'une nuit de mars 2020. L'homme, le visage dissimulé par une cagoule et armé d'un fusil de chasse, était parvenu à s'introduire dans la villa. Le malfaiteur avait attaché les parents avant d'enfermer les enfants dans une chambre. La fille des victimes, âgée de 13 ans, a trouvé une cachette dans la salle de bains sans se faire voir de l'agresseur. Elle a alerté la police qui est immédiatement venue sur place pour quadriller la secteur.

L’agresseur souhaitait récupérer le coffre-fort lorsque les équipes de la brigade anti-criminalité d'Alès sont arrivées sur les lieux. Après avoir menacé les occupants et les policiers, l'individu a fini par se rendre. Il a été placé en garde à vue avant d'être mis en examen et écroué. Il est en détention provisoire depuis mars 2020. 
La cour d'appel de Nîmes dira dans les prochaines heures si elle fait droit à la demande de libération de cet homme, ou si elle laisse le mis en examen en détention provisoire en attendant son jugement en septembre 2021 sur l'irresponsabilité pénale.
L'avocat général a fait savoir qu'elle s'opposait formellement à ce contrôle judiciaire, d'abord par rapport "aux pressions sur les victimes, mais aussi à cause de la dangerosité psychiatrique et criminologique de cet homme"
Boris De la Cruz

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