Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 11.09.2021 - corentin-corger - 2 min  - vu 4544 fois

NÎMES L'ancien centre de tri postal de Cadereau transformé en une résidence de 88 logements

La livraison est prévue pour l'été 2022 (Photo Arkadea)

À gauche, Pierre Bressollette, président d'Arkadea et à droite, Julien Plantier, premier adjoint à la ville de Nîmes (Photo Corentin Corger)

Fermé en 2016, le bâtiment qui accueillait l'ancien centre de tri de La Poste de Nîmes-Cadereau rue Henri Revoil a été racheté par le promoteur Arkadea. Après démolition, c'est une résidence de 88 logements privatifs qui va être livrée à l'été 2022. 

"Une pose de la première pierre qui n'en est pas une", plaisante Julien Plantier, premier adjoint à la ville de Nîmes délégué à l'urbanisme, au moment d'entamer son discours. Démarré en 2019, le chantier de la résidence "Iconium" est plus près de la fin que du début. Le gros oeuvre étant terminé, les 88 logements seront livrés à leurs futurs propriétaires à l'été 2022. Une nouvelle vie pour un lieu pas inconnu pour de nombreux Nîmois. Ce site de la rue Henri Revoil a accueilli pendant très longtemps le centre de tri de la Poste de Nîmes-Cadereau avant que l'activité ne soit transférée.

C'est le promoteur national Arkadea, né en 2017 du partenariat entre Poste Immo (filiale immobilière du groupe La Poste) et Icade, qui a acquis ce bâtiment. Après démolition, la traditionnelle phase des fouilles archéologiques a permis d'enrichir davantage le patrimoine antique de Nîmes. Le travail de l'Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) a permis la découverte d'une petite nécropole datée entre les VIe et Ve siècles avant notre ère. Des urnes funéraires ont également été retrouvées. Le chantier a ensuite pu démarrer en 2019.

"Reconstruire la ville sur elle-même"

Sur quatre niveaux (rez-de-chaussée plus trois étages), ce sont 88 logements privatifs qui sont en cours d'achèvement : du T2, T3, T4 et quelques grands appartements qui profitent d'une double voire une triple exposition. Ceux du rez-de-chaussée bénéficient d'un jardin privatif, à l'étage chaque logement est accompagné d'une terrasse. Tous ont quasiment trouvé preneurs, il reste encore une dizaine d'appartements en cours de commercialisation. La résidence comprend aussi un parking extérieur de 18 places et 114 emplacements en sous-sol. Proche du centre-ville, "Iconium" se situe à moins de 500 mètres de la ligne T2 du tram'bus. 

Tout le gros oeuvre est terminé (Photo Corentin Corger)

"Faire des logements ici avait du sens. Pourquoi étaler la ville quand on a l'opportunité de construire la ville dans la ville ?", explique Pierre Bressollette, président d'Arkadea. Un projet de résidence étudiante porté par le Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) avait été un temps évoqué avant d'être abandonné. Une résidence dessinée par l'architecte nîmois Adrian Garcin, de l'agence Tautem créée en 1989 : "Iconium a une architecture unique pensée pour ce site, la complexité des lieux nous a donné du fil à retordre. Aucun appartement n'est identique." 

Initialement prévu pour représenter la ville de Nîmes à cette cérémonie, le maire de Jean-Paul Fournier se trouve en Espagne pour choisir les toros des corridas de la Feria de Nîmes. C'est donc son premier adjoint délégué à l'urbanisme Julien Plantier qui s'est rendu rue Henri Revoil, "il y a une volonté de la municipalité de reconstruire la ville sur elle-même à l'image de cet immeuble collectif de grande qualité." À en croire son président, ce genre de projet ne devrait pas être le seul porté par Arkadea sur notre territoire : "Nîmes est un terrain de jeu intéressant. Une ville dynamique avec l'occasion de donner suite à d'autres opérations, les villes moyennes gagnent en attractivité", conclut Pierre Bressollette.

Corentin Corger

Corentin Corger

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