Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 23.07.2021 - abdel-samari - 3 min  - vu 594 fois

ÉLECTION Henry Brin : "Je serai bien présent sur la liste Fiers d’être artisans"

Depuis l'annonce de sa présence sur la liste de Carole Delga aux Régionales et son élection en juin dernier, Henry Brin, le président de la Chambre de métiers et de l'artisanat (CMA) du Gard, fait face aux critiques. Il a répondu dans nos colonnes il y a déjà plusieurs semaines et annonce aujourd'hui son intention de ne pas être tête de liste pour les prochaines élections consulaires. Explications.

Objectif Gard : Pourquoi avez-vous décidé de ne pas briguer un deuxième mandat à la CMA ?

Henry Brin : Je n'ai jamais dit cela. Je serai bien présent sur la liste "Fiers d’être artisans" pour les prochaines élections prévues le 14 octobre. Pour moi, ce sont les membres de la liste qui décideront tout simplement. Je dis donc que je ne serais pas forcément la tête de liste pour apaiser des menues tensions.

De quelles tensions parlez-vous ?

C'est surtout des pressions exercées par le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, qui malgré sa proximité avec des élus de la Chambre qui me sont proches, indique ne pas vouloir travailler avec moi. D'ailleurs, je peux le dire, durant tout mon mandat et bien avant mon choix de rejoindre Carole Delga lors des Régionales, il n'a pas forcément appuyé les initiatives à destination des artisans. J'ai donc demandé à le voir, il refuse de me recevoir, c'est bien dommage et curieux en même temps.

Quand vous dites qu'il n'a pas soutenu vos projets, à quoi faites-vous référence ?

Il suffit de voir dans quel état est le centre-ville de Nîmes, je ne vais pas vous faire un dessin. Regardez le nombre d'artères de la ville où les rideaux sont fermés... Il semble préférer Eric Affortit, tant mieux pour lui. Mais moi je ne vais pas subir les mêmes attaques que celles subies par Yvan Lachaud lors des Municipales l'année dernière, ou encore Thierry Procida lors des Départementales du mois dernier. Dans la vie, faut pas toujours être contre, faut aussi être pour.

Vous êtes plutôt sévère contre Jean-Paul Fournier. Ce n'est pas lui tout seul qui fait l'élection de la Chambre de métiers et de l'artisanat du Gard...

Vous avez raison et je tiens à dire que la Ville a bien été rénovée, mais la démocratie, c'est aussi le respect des autres. Après, M. Fournier a toujours eu des échanges avec les Chambres consulaires. Particulièrement avec M. Giraudier. Quand on voit le dernier rapport régional des comptes, on se pose des questions quand même...

M. Fournier a aussi le droit d'avoir une préférence pour M. Affortit, votre concurrent. Ce n'est pas interdit, non ?

Vous savez, au regard de la crise sanitaire qui semble redoubler d'effort, on ne sait pas trop ce qu'il va se passer à la rentrée prochaine. Une chose est sûre, je suis prêt à débattre avec mon concurrent. D'ailleurs, je l'ai fait sur votre plateau de Bonsoir le Gard et je crois que cela s'était bien passé. Après, rien ne dit qu'il n'y aura pas une troisième liste. Moi, j'ai en tout cas un bilan loin de faire rougir. On a bien travaillé avec les différents acteurs locaux toujours au service des artisans, c'était ma seule ambition, le reste...

Où en êtes-vous de votre liste ? Vous avez du mal à la boucler ?

Pas du tout. La dernière fois, on disait que je ne parviendrais pas à avoir 35 membres. J'en ai proposé au final plus de 50. Je peux vous assurer qu'elle est déjà prête. D'ailleurs, nous l'annoncerons le 11 août prochain. Je suis très confiant, franchement. Je crois en plus que les artisans n'ont pas l'air mécontent, bien au contraire. Reste qu'une élection, il faut la gagner, donc on va travailler en ce sens les prochaines semaines.

Et vous pourriez in fine rester président de la CMA ?

Je n'en sais rien. On verra... (sourire).

Propos recueillis par Abdel Samari

Abdel Samari

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