Organisée par le comité départemental de sport adapté du Gard, la compétition regroupe 130 jeunes, de 12 à 20 ans en situation de handicap. Les footballeurs et leurs accompagnateurs représenteront douze délégations venues de toute la France. Pour veiller au bon fonctionnement des rencontres, ce n’est pas moins de 30 bénévoles qui sont sur le pont. Après une première journée consacrée à l’accueil des équipes, la cérémonie d’ouverture et le tirage au sort, c’est ce mercredi que le championnat débutait réellement, sur les deux terrains du stade du Mas Praden.

Les équipes sont constituées de sept joueurs (catégorie moins de 21 ans) et cinq joueurs (catégorie moins de 16 ans). Les footballeurs sont classés en fonction de leurs capacités sur différents critères comme l’autonomie, la sociabilisation, la motricité et de l’âge. « Cette compétition représente un accomplissement pour les participants. Les matchs concernent deux catégories : les moins de 16 ans et les moins de 21 ans et nous avons quelques filles dans des équipes mixtes. Les règles sont adaptées pour correspondre aux limitations de capacités qu’ont certains jeunes qui sont accueillis IME (Institut médicoéducatif, NDLR) ou en ITEP (Institut thérapeutiques éducatifs et pédagogiques, NDLR) », explique Isabelle Viallat, la directrice du comité sport adapté du Gard.

Le Gard n’est pas en reste dans ce championnat de France avec, comme représentants, l’IME des Hamelines de Bagnols-sur-Cèze, l’ITEP de Grezan à Nîmes et une entente l’IEM Areram Bernis-Alès. « On veut leur faire vivre un évènement national avec un niveau élevé. Nous voulons aussi les aider à construire leur propre quête. Ils savent qu’on est dans une logique de gagner, une vraie compétition », souligne Farid Abara, qui est enseignant en activité physique adaptée, et pour l’occasion entraîneur de l’Entente Bernis-Alès. Ce jeudi, auront lieu les phases finales à partir de 8h30 avant les remises des récompenses et la cérémonie de clôture en fin de matinée.