NÎMES OLYMPIQUE 1937-1949 : un douloureux apprentissage
Il y a 81 ans, le Nîmes Olympique succédait au fameux Sporting Club. Mais l’arrivée de la seconde guerre mondiale, a sérieusement perturbé la croissance du nouveau club Nîmois.
Sans la faillite du Sporting Club, le Nîmes Olympique n'aurait jamais vu le jour. Depuis le début du XXe siècle, le S.C.N est le club majeur du Gard et il a connu de grandes heures. Mais ses dirigeants ont eu la folie des grandeurs. À force d'acheter des joueurs étrangers, le club Nîmois se retrouve avec une dette rédhibitoire. Le Sporting est obligé d’abandonner le professionnalisme. Certains membres du Sporting ont l'idée de fonder un nouveau club. Le Nîmes Olympique est né. Il doit récupérer les joueurs sous contrat et la dette du vieux club défaillant. En contrepartie, le nouveau club devient le propriétaire du stade Jean-Bouin.
Quelques semaines après sa fondation, le Nîmes Olympique est autorisé à participer au championnat de D2 pour la saison 1937-38. Le 8 août 1937, le Nîmes Olympique joue le premier match de son histoire, en amical, contre le S.O. Montpellier (défaite 5-1). Pour ses débuts en compétition, Nîmes accueille l'A.S Saint-Etienne et s'incline 2-0. Les premiers pas sont timides mais l'année suivante, les résultats sont déjà meilleurs.
Malheureusement, en 1939 l'Angleterre puis la France déclarent la guerre au IIIème Reich. Le championnat s’arrête après dix journées. Les hommes sont réquisitionnés et le football est mis entre parenthèses. Durant ces années de misère et d’occupation, les Allemands accaparent le stade Jean-Bouin et les Nîmois font survivre le club tant bien que mal. Les Crocos réalisent quelques belles performances en coupe de France en éliminant Cannes et Sète.
En 1943, le championnat professionnel est supprimé. Il est remplacé par une épreuve groupant les équipes par région. Les Crocos doivent alors évoluer en DH. La fin de la guerre marque le retour à un championnat structuré mais les Nîmois peinent à s'installer parmi les meilleures équipes de deuxième division.
Le président, Jean Chiariny, opère alors un recrutement intelligent avec les arrivées de Campo en 1947 et Dakowski, Barlaguet, Golinski, Firoud et Rouvière en 1948. En 1949, c’est Haan, Lafont, Makar, Schwager et Timmermans qui rejoignent le club. Le travail paye puisque lors de l’exercice 1948-49, le club se classe 5e de la D2, en marquant 89 buts. Nîmes Olympique fait quelques coups d’éclats en coupe de France et recrute malin. Tout va bien chez les Crocos et le meilleur est à venir... (À suivre...)
Norman Jardin
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