Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 13.10.2021 - anthony-maurin - 2 min  - vu 387 fois

NÎMES Une nouvelle étape franchie pour l'inscription de la Maison carrée à l'Unesco

La Maison Carrée de Nîmes (Photo Archives Anthony Maurin).

Photo DR ville de Nîmes

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, et Mary Bourgade, adjointe déléguée à l’inscription Unesco et au patrimoine antique, ont passé une ultime audition devant le Comité national des biens français, mardi 12 octobre, à Paris. Une réponse du ministère de la Culture est attendue avant la fin de l’année.

Le dossier de l’inscription de la Maison carrée de Nîmes au patrimoine mondial de l’Unesco avance. Depuis 2019 et la déclaration de valeur universelle exceptionnelle du temple romain, la Ville a franchi une à une toutes les étapes.

Aujourd’hui, le ministère de la Culture a toutes les cartes en main. "Nous avons su répondre aux dernières questions qui nous ont été posées et il n’y a pas eu de remarque particulière. Nous en supposons que les réponses étaient bonnes. La Ville est toujours aussi motivée à obtenir le label Unesco et être inscrite au patrimoine mondial. Nous agissons avec ferveur, conviction, patience et abnégation", explique Mary Bourgade, adjointe déléguée à l’inscription Unesco et au patrimoine antique.

"Notre démarche découle d’une volonté politique très forte et je suis personnellement très attaché à cet objectif, car Nîmes mérite pleinement cette reconnaissance, poursuit Jean-Paul Fournier. Nous avons fait, dans le cœur de Ville, un travail conséquent depuis de nombreuses années pour embellir l’espace public et valoriser nos monuments. Parmi eux, évidemment, la Maison carrée qui, grâce au travail des compagnons du devoir, a retrouvé les détails des sculptures, des feuilles d’acanthes des colonnes corinthienne, du feuillage de la frise, des têtes de lion qui ornent la corniche…. Les Nîmois sont très attachés à leur patrimoine et à leur histoire. Mobilisés autour de nous, ils attendent avec enthousiasme la reconnaissance de la République française et de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture."

Leministère de la Culture doit donner une réponse officielle avant la fin de l’année, via un courrier de la direction générale du patrimoine, pour confirmer que l’État français retiendra le dossier nîmois et le déposera, début 2022, au centre du patrimoine mondial. Les experts ICOMOS International mandatés par l’Unesco auront alors 18 mois pour étudier le dossier avec un potentiel passage à la 46e session du Comité du patrimoine mondial à l’été 2023.

Anthony Maurin

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