Publié il y a 3 h - Mise à jour le 14.10.2025 - Rose Macauley - 2 min  - vu 131 fois

AU PALAIS Persuadé de tenir l'assassin de son chat, il agresse un agriculteur

Pour son chat, il fait du sursis

Pour son chat, il fait du sursis

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Parfois, l'amour rend fou. Celui de cet homme pour son chat l'a conduit devant le tribunal correctionnel de Nîmes…

Bouleversé par la découverte du cadavre de son animal domestique dans un vignoble appartenant à Clément, la victime, le prévenu l'aurait agressé à coups de poing. Des blessures qui lui ont valu une fracture du nez et une déviation de la cloison nasale. Le prévenu se défend : "Je n'ai pas porté le premier coup, je me suis défendu." Une version qui ne convainc pas la présidente. "C'est de l'acharnement pur et dur", dit-elle, en faisant état des nombreux coups qu'il aurait portés.

"Je pensais qu'il venait se délecter de la scène", ajoute le jeune homme. Avant d'expliquer que la camionnette de la victime est apparue dans le vignoble quelques minutes après la découverte du corps du félin. "Pour moi, il était responsable de la mort de mon chat", lance le prévenu, qui a déposé plainte contre Clément pour acte de cruauté envers les animaux.

Une colère inexpliquée

Pour justifier son geste, le jeune homme dit avoir découvert une cage dans le vignoble de la victime. Cette dernière présentait des taches de sang, mais également des poils correspondant à ceux du chat disparu. Quelques mètres plus loin, c'est le corps du chat recherché qui est retrouvé, niché dans un buisson.

"S'il avait été question d'un enfant, vous auriez tué la personne que vous jugiez responsable des faits ?", demande maître Sylvie Josserand au prévenu. Une manière pour l'avocate des parties civiles de souligner l'absurdité de la réaction du prévenu face à la mort d'un animal. Bien que la douleur de la perte d'un être cher reste difficile à quantifier, le jeune homme reconnaît avoir eu un comportement disproportionné : "Ça n'excuse pas mon geste. Je souhaite que cette décision puisse apaiser les tensions", précise-t-il. Confronté à des faits de violences, le procureur a requis quatre mois d'emprisonnement avec sursis. Une peine ensuite doublée par les juges du tribunal correctionnel de Nîmes.

Le prévenu a donc été condamné à huit mois d'emprisonnement avec sursis, assortis d'une interdiction de rentrer en contact ou de paraître au domicile de la victime pour une durée de deux ans. 

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