Solennel et plus calme qu'à l'accoutumée, ce conseil a été lancé par un hommage à Bruno Mazuc, ancien conseiller municipal à la sécurité, décédé en août dernier des suites de la maladie de Charcot. Le colonel de gendarmerie est remplacé par Claude Crégut.

Après cet hommage, les thématiques et délibérations se sont enchaînées, avec l'espoir pour la municipalité qu'"un gouvernement tienne plus de deux jours". La majorité a acté la création d'un Groupement d'intérêt économique GIE EPL Alès Cévennes' entre la SPL Alès Cévennes et la SAEM' Alès "pour rendre ce service plus efficace".

La vie dans la ville

Elle a aussi autorisé une dérogation pour permettre aux commerçants de travailler douze dimanches dans l'année et cinq dimanches pour les concessionnaires automobiles : "Au moment où le commerce souffre, ils veulent travailler davantage et je les y encourage", a soutenu Christophe Rivenq. L'occasion aussi de se défendre face aux attaques de l'opposition sur la vie du cœur de ville, dont le "taux de vacances est inférieur à la moyenne nationale". La résille des Halles de l'Abbaye devrait par ailleurs être posée au 1ᵉʳ trimestre 2026.

Le premier édile a aussi annoncé l'arrive prochaine d'un "projet d'hébergement social pour des personnes nécessiteuses" ainsi que la tenue d'une "grande réflexion sur les personnes avec un âge certain et en difficulté". L'opposition a ainsi demandé la création de logements sociaux supplémentaires, rappelant que "80 % de la population française y est éligible".

La situation du quartier de Rochebelle a aussi été évoqué, à travers ses déchets sur la voie publique. "Les agents municipaux ne sont pas des animaux et doivent être respectés", a défendu Christophe Rivenq, indiquant que l'agent balayeur du quartier avait été agressé à plusieurs reprises. "La police municipale fait son job, les interventions liées à la drogue sont en hausse constante, nous avons une forte baisse des atteintes aux biens grâce aux caméras", a insisté le maire.

La santé, toujours au cœur des débats et préoccupations

Je vous engage à contacter le président pour inviter la venue de médecins cubains afin de pallier le manque sur le bassin alésien. Ce à quoi Christophe Rivenq a rétorqué : "Pourquoi les médecins cubains veulent quitter Cuba ? Ils sont très bons, mais pourquoi veulent-ils venir ? Nous avons déjà énormément de médecins venus de l'étranger à l'hôpital. Alès n'est pas un désert médical, nous n'avons jamais eu autant d'internes. Les médecins cubains ne viendront pas à Alès, d'autant plus s'il y a un marché national."

De plus, 200 000 € ont été octroyés au Centre Hospitalier pour réhabiliter son bâtiment H en Maison médicale de garde "pour offrir de bonnes conditions d'accueil et installer un nouveau service". Cette somme permet d'atteindre les 500 000 € totaux, déjà financés par l'ARS et le CHAC, à hauteur de 150 000 € chacun. Un disque horodateur sera aussi mis à disposition des infirmiers à domicile afin de faciliter leur stationnement en centre-ville, notamment sur la Grand-Rue Jean-Moulin.