Nîmes Olympique

L’agrément du centre de formation, ça bouge. La décision de Rani Assaf, en 2022, d’abandonner l’agrément du centre de formation a été unanimement critiquée et condamnée par les spécialistes du football et les supporters de NO. Ce renoncement allait à l’encontre de toute logique sportive puisque depuis, le club ne peut plus protéger ses jeunes talents de l’appétit des clubs professionnels. Mais avec l’arrivée de la nouvelle direction, cet été, récupérer ce fameux agrément est devenu un objectif. Pour cela, il va falloir remplir certaines conditions, à commencer par accéder à la Ligue 3 (nouveau nom du national à partir de la saison prochaine et qui sera géré par la FFF). Mais avant, le club veut anticiper et être prêt le plus rapidement possible. Au mois de septembre, Marc Collat (Chargé de missions au NO et qui fait le lien entre l’association et la société) est monté à Clairefontaine pour rencontrer Hubert Fournier, le directeur technique national. Ce rendez-vous est le point de départ de l’objectif agrément du centre de formation et la suite arrivera dès le mois de novembre avec la venue à la Bastide de Franck Chaussidière. L’ancien milieu de terrain de Clermont et Istres est désormais le chef de projet sur les filières de formation à la FFF. « Il viendra constater l’état dans lequel se trouve le centre de formation et tous les aménagements qui restent à faire. Il y a le domaine sportif, mais aussi l’éducatif, les structures et les infrastructures » explique Marc Collat, chargé de ce dossier. Cette rencontre importante doit réunir, le représentant de la FFF, Yannick Liron (président de l’association Nîmes Olympique), Thierry Cenatiempo (président de la société Nîmes Olympique) mais aussi les responsables politique locaux sachant que le centre d’entraînement de la Bastide appartient toujours à Rani Assaf. « L’idée est que le club retrouve une identité nîmoise et gardoise et aussi que l’on puisse protéger nos jeunes joueurs » souligne Marc Collat. Il manque plus que les emplois du temps de chacun s'accordent pour fixer la date de ce rendez-vous.

ES Le Grau-du-Roi 

Le rêve continu pour les Graulens. Beaucaire (N3) et Le Grau-du-Roi (R1) sont les deux seuls rescapés gardois en coupe de France. Pour les Graulens, la saison de rêve se poursuit. Une place de leader en Régional 1 avec trois victoires en autant de journées (dont deux à l’extérieur) et un parcours en coupe sans fausse note. Samedi, c’est à Muret (R1) que l’ESL s’est qualifié. Une victoire qui ravi Grégory Mézy : « L’équipe était bien en place, elle a respecté les consignes du coach, le plan de jeu a été suivi à la lettre. C’est un match de référence pour nous ». Pas question de s’arrêter en si bon chemin et le président Graulens sait déjà jusqu’où il veut aller : « On va essayer de faire mieux, ou aussi bien, que l’année dernière où l’on s’était arrêté au 7ᵉ tour, éliminé contre Cannes ». Pour le sixième tour, le président de l’ES Grau-du-Roi n’a pas vraiment de préférence : « L’une des meilleures choses serait de recevoir. Un petit serait le bienvenu, mais quelquefois les petits sont plus dangereux que les gros. On s’en remet au destin. Il n’y a pas de bon ou de mauvais tirage ». Jouer à domicile serait tout de même une bonne chose pour Grégory Mézy qui ne peut pas se déplacer en raison de son état de santé : « J’ai été victime d’un accident de scooter, quelqu’un m’a renversé il y a 15 jours. J’ai six côtes cassées et le poumon touché. Je ne pourrais pas aller à Rodez pour le tirage vendredi ». Alors le dirigeant Graulens va poursuivre en rééducation en espérant être en forme pour un éventuel 32e de finale de rêve contre l’OM ? « Que le bon dieu vous entente ! » conclut, en souriant, Grégory Mézy.

Bouillargues HNM 

Bouillargues est tombé. C’est en Auvergne que la belle incivilité des Bouillarguaises a pris fin samedi. Face à Clermont, le grand favori pour la montée en D1F, les Gardoises n’ont pas eu leur rendement habituel : « Elles ont juste été meilleures que nous. C’était une équipe qui était prête à jouer un match de cette envergure. Nous on s’est un peu trompé dans l’approche de la rencontre. Cela fait quelques semaines que je prévenais les joueuses que l’on ne défendait pas vraiment. On a encaissé des buts facilement et en attaque, on a joué que sur du duel alors que ce n’était pas la consigne prioritaire » regrette Baptiste Filipe, l’entraîneur du BHNM dont les joueuses ont échoué 14 fois sur la gardienne de but clermontoise. Pour Philippe Garnier, le président bouillarguais, les joueuses ont laissé des plumes dans le derby remporté contre l’USAM : « Inconsciemment, je pense que dans le derby contre l’USAM Nîmoises, les deux équipes ont laissé beaucoup d’énergie. Il s’était joué un dimanche et cela a déplacé les habitudes d’un jour, c’est à prendre en compte ». Avec cette première défaite de la saison, le BHNM perd sa place de leader et se retrouve troisième de la D2F. Il va falloir tourner la page Clermont pendant la trêve et Bouillargues reprendra le championnat avec deux matchs à domicile contre Bègles (25 octobre) et Palente Besançon (1e novembre) « L’objectif est de finir dans les trois premiers à la fin de la première phase du championnat » précise Philippe Garnier.

RCN

Octobre R’Auch. Samedi soir, le stade Kaufmann s’habillera en rose. Les Nîmois affronteront Auch à 19h30 pour une rencontre de championnat un peu particulière. "Mettre le vecteur sportif en valeur d'un sujet sociétal", comme l'exprime Steeve Calligaro. Le club a prévu une série d’animation en faveur de deux associations : Diane et Les Roses du Gard. Dans la lutte contre le cancer du sein, un programme festif attendra le public présent. Une vente aux enchères des maillots des joueurs à 19h (par maître Champion) avant le coup d’envoi sera ouvert à tous. Les grands gagnants auront la possibilité de récupérer leur dû dans les vestiaires des joueurs. Les stands des deux associations bénéficiaires permettront de nombreux échanges autour de la maladie. Des foulards roses seront distribués et un ruban humain XXL sera formé par les enfants. « Cette rencontre est très importante pour nous, cela représente une grande rentrée d’argent pour l’association, qui accompagne 1200 patientes », assure Anne Montagne-Margarot, présidente de Diane. Une somme qui financera les nombreux ateliers et soins de support dispensés. Directrice et fondatrice des Roses du Gard, Hélène Milan fait face à une demande toujours plus importante des malades : « On a beaucoup de demandes, on accueille deux à trois personnes de plus chaque semaine. On dispense 2500h de rendez-vous par an ». 31 000 euros ont été récoltés sur les deux dernières années pour cette opération, 50 000 depuis cinq ans. Bien entendu, les joueurs, partenaires et spectateurs sont invités à s’habiller en rose.