Publié il y a 2 h - Mise à jour le 04.10.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 49 fois

BAGNOLS/CÈZE La Ville donne le nom de Serge Rouquairol au parvis de l’école Jules-Ferry

Ce samedi, lors du dévoilement de la plaque du parvis Serge-Rouquairol, à Bagnols

- Thierry Allard

La Ville de Bagnols a rendu hommage, ce samedi matin, à Serge Rouquairol. Décédé brutalement le 14 février 2023, à l’âge de 70 ans, l’ancien premier-adjoint au maire, inlassable militant politique et associatif, enseignant dans le civil, donne désormais son nom au parvis de l’école Jules-Ferry.

« Je ne sais comment exprimer ma reconnaissance pour le grand hommage que vous faites à mon mari Serge », lance sa veuve Anne-Marie au maire de Bagnols Jean-Yves Chapelet, ce samedi matin à l’heure de dévoiler la plaque qui donne le nom de Serge Rouquairol au parvis de l’école Jules-Ferry. Même si, « en tant que professeur, il n’a pas exercé dans cette école », rappelle-t-elle, mais plutôt au lycée Einstein et au Greta, « toute sa vie professionnelle a été axée sur l’éducation, l’avenir des jeunes, la transmission de valeurs et sa culture de la littérature française », poursuit-elle.

Membre actif de nombreuses associations, Serge Rouquairol rentre en politique et devient l’adjoint à la culture de René Cret de 1989 à 1995, puis son premier adjoint de 2001 à 2008. Il basculera ensuite dans l’opposition, jusqu’en 2020. À côté de cette carrière, « il a été un homme engagé pour sa famille, ses enfants et ses petits enfants », souligne Anne-Marie Rouquairol.

Son nom figure désormais « à l’entrée de ce temple de la connaissance et de la transmission qu’est l’école publique », lance le maire de Bagnols Jean-Yves Chapelet, qui souhaite ainsi « rendre hommage à Serge, lui donner toute la place qui lui revient », et avec lui, saluer « toute la lignée des instituteurs, les hussards noirs de la République. »

« Serge était de tous les combats, dans les salles de classe comme en conseil municipal, il portait la même voix claire, singulière, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité », reprend l’édile. Désormais, « il sera ce rappel silencieux mais puissant qu’ici vous le toit de la République, tout le monde a sa place, à condition de respecter les autres et de se respecter soi-même. » Et le maire de saluer sa veuve Anne-Marie, « qui s’implique tout autant » dans la vie associative, et sa fille Justine, son adjointe, « qui a repris le flambeau » politique.

Serge Rouquairol avec qui le maire a longtemps ferraillé : « C’était un adversaire politique, mais j’ai appris à connaître l’homme qu’il était, un Bagnolais dont le nom restera dans nos mémoires. »

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