Le but de ce nouveau dispositif étant de revitaliser le commerce du centre-ville de Bagnols, qui souffre actuellement. « La Ville, inscrite au programme national Action Coeur de Ville, mène depuis plusieurs années une stratégie de redynamisation de son centre-ville, rappelle le maire Jean-Yves Chapelet. Plusieurs actions incitatives ont déjà été engagées, comme des aides aux loyers, subventions façades, OPAH-RU (l’Opération programmée d’amélioration de l’habitat-rénovation urbaine, ndlr) mais ces dispositifs atteignent aujourd’hui leurs limites, notamment face au manque d’investisseurs privés prêts à porter des opérations lourdes de restructuration. »
Alors l’idée est de passer à la vitesse supérieure, qui va permettre à la SPL 30, sur douze ans, « d’acquérir des biens dégradés ou inadaptés, de remembrer, requalifier ou remettre aux normes ces biens grâce à des travaux structurants et de remettre sur le marché des cellules commerciales adaptées à l’accueil de nouvelles activités ainsi qu’une action sur les logements situés au-dessus des commerces », présente le maire. La mairie participe à l’investissement total à hauteur de 1,8 million d’euros sur neuf ans, et apporte dans le panier de la mariée deux immeubles dont elle est propriétaire, à savoir l’immeuble de la tour Mallet et l’ancien siège de l’agence du Midi Libre, rue de la République. En tout, environ 25 biens sont concernés par l’opération, sous la maîtrise d’ouvrage de la SPL 30.
L’opposant Jérôme Jackel reviendra sur le montant de l’opération, interrogation à laquelle le maire répondra que « l’emprunt est fait par le concessionnaire », en l’occurence la SPL 30. Jérôme Jackel votera contre, et Guillaume Sanchez s’abstiendra.
Commerces de centre-ville toujours, le conseil municipal a voté la mise en place de vitrophanies sur les vitrines de commerces inoccupés « par un adhésif représentant un trompe-l’oeil, présente le maire. Il apporte une solution esthétique qui permet d’offrir un nouveau regard plus positif sur le centre-ville et d’enclencher une dynamique permettant la reprise de l’activité commerciale. » Le tout à titre gracieux via cette convention passée avec les propriétaires.
« On va coller des autocollants, customiser le vide, on met un gros sparadrap pour cacher la plaie alors qu’il faut agir », estimera Jérôme Jackel. Le maire lui rappellera que le conseil municipal avait déjà voté notamment des aides aux loyers, et qu’il avait participé à l’assemblée générale de l’association Bagnols commerces il y a peu. Unanimité toutefois.
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Les questions orales fantômes : l’opposant Jérôme Jackel a pris l’habitude de poser des questions orales en fin de conseil, questions qui doivent être préalablement envoyées. Jérôme Jackel pensait en poser quatre ce mercredi soir, celles envoyées début juillet lors de la dernière séance, qui n’avaient pas été posées ce soir-là. « Le 8 juillet j’ai envoyé quatre questions », lancera-t-il alors que le maire clôturait la séance. Le maire dira n’avoir reçu aucune question, sans céder. « C’est un truc de fou », lancera l’opposant, avant de confier aux journalistes présents en sortant son intention de saisir le préfet sur le sujet.
