Ce samedi 13 décembre, l’association La Camargue à l’Unesco s’est réunie en assemblée générale. Le moment pour les adhérents et le conseil d’administration, tous bénévoles, de faire le point sur l’avancée du projet d’inscription de ce territoire d’exception au patrimoine mondial de l’Unesco. En guise d’introduction, mais aussi pour faire l’éloge de la Camargue, tant chérie par les membres de l’association, un documentaire a été diffusé à l’attention de la dizaine de personnes venues assister à l’assemblée générale. Co-produit et co-réalisé par Stanislas Blohorn, président de l’association Camargue à l’Unesco, le documentaire met en lumière la diversité du territoire camarguais entre sauniers, sagneurs et pêcheurs.
« On pense connaître la Camargue, mais on en découvre toujours plus », ajoute le président de l’association. En dehors des usages habituels des assemblées générales comme le vote du budget ou l’approbation du rapport d’activité, les membres du conseil d’administration ont annoncé les orientations pour l’année à venir. « Cette année, on va continuer à travailler », lance Véronique Jullian, vice-présidente et secrétaire générale de l’association.
Une commission interne
L’une des principales priorités de l’association Camargue à l’Unesco est la création d’une commission dédiée à construire un cadre légitime autour de la demande d’inscription à l’Unesco de ce territoire. Christian Daujat, son premier membre, a été élu à l’unanimité par les membres présents de l’association. « Je serais ravi d’apporter mon expertise », lance le Camarguais, arrivé sur le territoire à l’âge de 9 ans. D’autres élections ont aussi eu lieu. Deux nouveaux membres ont été intégrés au conseil d’administration : Stéphane Maïlis et Sébastien Brunel.
Cette réunion a également permis de faire le point sur les différents soutiens de ce projet. De nombreuses associations, des personnes privées, mais surtout des municipalités ont su témoigner de leur soutien à l’inscription de la Camargue à l’Unesco. C’est le cas du Grau-du-Roi, de Marsillargues et de Saint-Laurent-d'Aigouze qui ont signé la charte de l’association cette année. Certaines municipalités restent pourtant réfractaires à cette inscription au patrimoine mondial. C’est le cas notamment de Vauvert, Arles et Port-Saint-Louis-du-Rhône. Partagées entre les Bouches-du-Rhône et le Gard, ces communes voient peu l’intérêt de s’associer. Un nouveau lien a également été scellé entre l'espace de biosphère camarguais et celui de Cienaga de Zapata, à Cuba.
Le projet visant à faire inscrire la Camargue au patrimoine mondial de l’Unesco avance donc à son rythme. Un documentaire sur le lien entre le territoire cubain à préserver et la Camargue sera projeté, mercredi 17 décembre, à 18 h, au centre du Scamandre, à Vauvert.