L'Automne palestinien n'a évidemment pas été créé au cours de la guerre qu'a menée Israël sur la bande de Gaza. Mais, depuis 2023 et la réponse hallucinante de violence de l'État hébreu aux massacres du 7 octobre, l'Automne palestinien en Cévennes se vit, forcément, plus intensément.
Pour cette nouvelle édition, l'Automne débutera ce jeudi soir à 19h, salle Stevenson à Saint-Jean-du-Gard, par Un Médecin pour la paix, documentaire franco-canadien sur le docteur Izzeldin Abuelaish, médecin palestinien qui s'est heurté au mépris colonial.
Mardi 18 novembre à 19h, salle Marcel-Pagnol à La Grand'Combe, projection de Bir'Em, documentaire de Camille Clavel de 2023 autour d'une jeune Palestinienne qui décide de réinvestir le village de son grand-père détruit lors de la Nakba, en 1948.
Jeudi 20 novembre, à la salle La Fare Alais de Saint-Martin-de-Valgalgues, à 19h, From Ground Zero, documentaire à trois réalisateurs et quatre pays producteurs. Un projet lancé par le réalisateur palestinien Rashid Masharawi en partant du constat que la parole des Gazaouis est difficilement audible. Un film est né, avec 22 courtes histoires de vie relatées sous forme documentaire, en fiction ou animation.
Samedi 22 novembre, à 19h, le conteur Jihad Darwiche proposera une heure de contes où s'entremêlent le merveilleux et la sagesse des Mille et Une nuits, dans SUMUD - Récit de vie en Palestine (à partir de 13 ans). Ces récits et poèmes déroulent la vie d'un peuple attaché à la terre.
Mardi 25 novembre, salle Biosphera à Cendras, projection de A House in Jerusalem, un film de Muayad Alayan qui raconte l'histoire de Rebecca, petite fille juive britannique, qui s'installe avec son père dans une maison à Jérusalem, après le décès de sa mère.
Jeudi 27 novembre à 19h, à l'espace culturel Bernard-Meulien de Monoblet, Put your soul on your hand and walk. Le film, sorti avec fracas au mois de septembre, est la "réponse" de la cinéaste iranienne Sepideh Farsi "aux massacres en cours des Palestiniens", a présenté la réalisatrice au moment de la sortie du film. Pendant plus de 200 jours, elle a pu conserver un lien avec Fatelm Hassona, gazaouie qui lui a documenté la guerre... jusqu'à sa propre fin, forcément tragique, assassinée à la suite d'une attaque israélienne.
La soirée de clôture du samedi 29 novembre aura lieu dans la salle Rohan de l'espace Pélico, à Anduze. Accueil et billetterie dès 16h30. Puis, conférence-débat avec le sociologue palestinien Sbeih Sbeih : La Palestine, histoire d'une hypocrisie occidentale. À 19h, l'apéritif sera offert, avant un repas palestinien concocté par l'AFPS (*). Puis, musique avec Elie Maalouf (bouzouk, percussions et chants) et Hadi Nassreddine (chant et oud), sur un répertoire de l'âge d'or des chansons du Liban.
(*) 15 €, demi-tarif pour les enfants et les demandeurs d'emploi. Réservation recommandée au 06 69 46 04 78 ou sur contact@afpscevennes.org