ÉDITORIAL Nouveau gouvernement : tout ça pour ça
Gabriel Attal, le Premier ministre l'a reconnu lui-même : il a pris son temps. Pourtant, du temps, il n'en a pas beaucoup... Dans quatre petits mois, après les élections européennes, l'opposition réclamera déjà sa tête.
Un mois presque jour pour jour et, enfin, Gabriel Attal s'est décidé à présenter l'ensemble de son gouvernement. Ennuyé ces dernières heures, c'est le moins que l'on puisse dire, par les ambitions de l'allié de la majorité présidentielle, François Bayrou. Et par l'encombrante ministre de l'Éducation nationale qu'il a fini par débrancher après les multiples polémiques. Il l'a reconnu lui-même : il a pris son temps. Pourtant, du temps, il n'en a pas beaucoup... Dans quatre petits mois, après les élections européennes, l'opposition réclamera déjà sa tête. Pourtant, à Droite et à l'extrême-Droite, on devrait se réjouir de la politique proposée par le gouvernement Attal 1. Marquée à Droite, même si le Premier ministre refuse lui-même de la qualifier ainsi. Il s'agit pourtant bien de cela avec un accent sécuritaire renforcé notamment quand il parle de la réouverture des centres fermés pour les adolescents délinquants. Désormais, on parle d'internat. Et de vocation au travail comme réponse à tous les maux de la société. Seules les urgences esquissées hier soir à la TV pourraient rassurer une partie de l'électorat historique d'Emmanuel Macron. Encore faut-il que les promesses soient suivies d'effets. Les jeunes, le logement et la santé. Que met-on à l'intérieur en matière d'actions publiques ? La santé mentale des jeunes est un bon début. Mais avec quel moyen une fois encore ? La médecine scolaire ou du soutien psychologique. Et de l'espace et du temps aux enseignants pour détecter les premiers troubles ? En ce qui concerne le système de santé, il serait temps de s'en préoccuper. Les services d'urgence, même sans épidémie hivernale, rencontrent encore des difficultés. Il suffit de voir la situation au centre hospitalier de Bagnols-sur-Cèze, troisième ville du Gard. Reste la question du logement. Le marché immobilier est en crise. Et à ce stade, les mesures annoncées par le gouvernement ne sont pas à la hauteur des inquiétudes fortes de la profession. Construire du logement est un chose... Mais pour quelle destination ? Du logement social accessible à tous ? Ou du logement plus standing qui ne se vend pas car les banques, encore en ce début d'année 2024, ne prêtent qu'aux riches. Il sera en tout cas difficile de faire croire que le nouveau ministre du Logement, le député Renaissance Guillaume Kasbarian, a l'intention d'accompagner la crise du mal logement. Lui qui a déjà quelques faits d'armes. Notamment lors de l'élaboration d'une loi pour faciliter les expulsions locatives...
Votre rendez-vous "Éditorial" prend quelques jours de congés et sera de retour le lundi 19 février 2024...
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