FAIT DU JOUR En images : Beauweekend, Tinals fait le plein pour son grand retour

Murder Capital
- Photo Yannick PonsSous un ciel d’été, Paloma a retrouvé ce vendredi soir l’effervescence des Tinals d'antan avec le lancement de Beauweekend. Après plusieurs années d’absence, le festival a affiché complet dès sa première soirée, réunissant 3 600 personnes sur le site de Paloma, sans compter le succès du "Off" à Nîmes.
Ce vendredi 27 juin, Paloma – Scène de Musiques Actuelles – a donné le coup d’envoi du Beauweekend proposé par Tinals (This Is Not a Love Song).
Tinals, le retour
Une édition attendue, après quelques années d’interruption, qui a fait le plein dès la première soirée avec 3 600 personnes, plus de 95 % des billets étaient déjà vendus avant l’ouverture des portes à 18h00.
Dès le début de soirée, élus et organisateurs ont inauguré le site. Franck Proust, président de Nîmes métropole, et Gaël Dupret, président de Paloma et délégué à la culture de Nîmes métropole, ont fait le tour du propriétaire avec Fred Jumel, directeur de Paloma, Maud Bastide de la Fédération des musiques actuelles du Gard et Christian Bastid, vice-président du département du Gard. « Ravi d’être là pour le début de ce festival », a souligné Franck Proust. « C’est un festival attendu. L'attente était très forte. Dès qu’avec Fred Jumel et l’ensemble des partenaires, on a communiqué sur cet événement, on a senti un engouement. Un investissement à hauteur de 50 000 euros de la part de l’Agglomération a été nécessaire pour monter ce festival, dans un temps record aussi ».
Le président de l’Agglo a aussi insisté sur l’accessibilité : « Les horaires, si ma mémoire est bonne, c’est 18h-2h du matin. On va renforcer les bus, l’offre avec Tango également, pour permettre des navettes et le transport de nos jeunes. »
Gaël Dupret a, lui, rappelé l’importance symbolique du retour du festival : « Il y a quelques mois, on avait fait le vœu de former un conseil d'administration au retour de ce festival. Aujourd’hui, on est vraiment très heureux et c’est grâce à l’investissement de tous les partenaires, mais aussi de toutes les équipes de Paloma. »
Il a insisté sur la mission de Paloma : « On sait tous que le public souhaite pouvoir se rassembler autour de la musique indépendante comme c’est le cas aujourd’hui et ce festival a cette renommée. »
Christian Bastid a tenu à saluer la fidélité du Département : « En tout cas, le Département est fier d’être là, puisque nous sommes quand même un partenaire toute l’année et nous sommes fidèles. » Il a félicité la direction et la présidence de Paloma pour avoir « su innover, su proposer, réfléchi pour relancer ce festival », et le côté « innovant » de la programmation répartie dans l’ensemble de la ville.
Méga fiesta
Ainsi, 150 bénévoles et plus de 9 associations ont été mobilisés sur le Festival afin d’accueillir un public particulièrement nombreux sur deux scènes en extérieur, une dans le patio et une autre dans la grande salle en intérieur.
Comme pour les éditions précédentes, le site était doté de tout le confort, food trucks, coussins, bars, toilettes, points d’eau, cheval de Troie… Cette année, il y avait même un terrain de beach-volley !
Côté concerts, la soirée a démarré avec Bonjour avant de laisser place à un set dingue des new-yorkais de Tea Eater dans le patio. Girl Ultra, venue de Mexico, a proposé une pop langoureuse, acidulée et hispanisante. Ghostwoman et Projector ont enchaîné, Knives a fait exploser encore une fois le patio.
Robert Finley a fait sensation dans la grande salle, tandis que Death in Vegas a connu des problèmes techniques sur ses consoles et a loupé sa sortie. Guitaristes, chanteuses, batteuses : la première journée de Tinals était placée sous le signe de la féminité.
Pour la suite du week-end, le festival prévoit encore de belles découvertes avec RCY, Almost Monday, Party Dozen ou Hotwax attendus samedi pour clore cette édition placée sous le soleil et la convivialité.