FAIT DU JOUR La fève, reine des galettes pour l'Épiphanie
Ce vendredi, c'était l'Épiphanie. Mais pendant tout le mois de janvier, les boulangeries et pâtisseries confectionnent de délicieux gâteaux et galettes des rois. Et c'est encore meilleur quand on tombe sur la fève. Il en existe désormais de toutes sortes. Petit tour d'horizon dans le Gard.
À Alès, une grande première pour la famille Veyret
Pour la toute première fois, la pâtisserie alésienne implantée de longue date dans la rue Edgard-Quinet se laisse tenter par une action caritative dans le cadre de l’Épiphanie. À partir du vendredi 13 janvier, les jolies fèves conçues dans les ateliers français Colas Clamecy seront dissimulées dans les galettes. "Pour l’instant ce sont des petits cochons en forme de tirelires et une série avec des peluches", prévient le maître-artisan-pâtissier Sylvain Verret. Chaque année, ce dernier agrémente ses galettes des rois de deux fèves. La fève "collection" et la fève "haricot" telle que le voulait la tradition. "Ça m’amuse beaucoup. Parfois les gens tombent en premier sur la fève haricot et pensent qu’il n’y a pas la fève traditionnelle. Je peux vous dire que ça jase !", se marre Sylvain Verret.
Le maître-artisan-pâtissier, passionné de voitures anciennes avec un faible pour les 2CV, a succombé aux sirènes de l’association Deuchie basée dans le Loir-et-Cher, laquelle œuvre en faveur des enfants malades ou en situation de handicap. 3 000 fèves spéciales ont été éditées à la demande de la structure associative pour toute la France. 400 d’entre elles sont réservées à la pâtisserie Veyret. Disséminées dans les prochaines galettes, elles devraient ravir les amateurs de "Deudeuche" et les collectionneurs. "Ce sera au client de décider s’il a envie de verser quelque chose à l’association. Il n’y a aucune obligation. Sur 400 fèves vendues, s’il y a ne serait-ce que deux clients intéressés par l’initiative, ce sera ça de gagné", résume l’Alésien.
Séparément des galettes et autres couronnes des rois, les fèves "Deuchie" seront également vendues en série de dix à un prix qui reste à déterminer. Chez Veyret, depuis la mise en vente des premières galettes le 1er janvier, le démarrage est jugé "satisfaisant". Les clients sont au rendez-vous et, une fois de plus, la frangipane n’a pas de concurrence. "On a tous un référentiel au niveau de notre palais. On sait à quoi s’attendre. C‘est une valeur sûre", analyse le maître-artisan-pâtissier. La plus vendue correspond au format six personnes. Son prix est fixé à 18 euros. Le même que l’an dernier, Sylvain Veyret ayant mis un point d’honneur à ne pas y ajouter un centime sur les conseils insistants de son épouse, désireuse d’épargner le portefeuille des clients en cette période de forte inflation.
Chez "Des gâteaux et nous", à Uzès
En août dernier, Caroline Martin et son conjoint chef-pâtissier, Cyrille Charpentier, ont ouvert leur enseigne "Des gâteaux et nous", en lieu et place de l'ancienne pâtisserie Deschamps. Pour leur première Épiphanie, ils ont choisi avec leur fournisseur des fèves très originales : des salamandres en acier. "Il y a plusieurs modèles couleurs or, argent ou bronze. On peut ensuite s'en servir comme bijou, notamment en pendentif", explique Caroline Martin.
Il s'agit d'une série unique. La pâtisserie uzétienne en a commandé 3 000 que les clients pourront trouver dans leur royaume (avec ou sans fruits confits) ou dans leur galette frangipane. "Pour les recettes, on utilise du beurre AOP, des amandes de Provence et des fruits confits d'Apt", ajoute-t-elle.
À la boulangerie-pâtisserie Lavastre, à Saint-Nazaire
À l'automne, la France accueillera la Coupe du Monde de rugby. Pour s'échauffer, la boulangerie-pâtisserie Lavastre a opté pour des fèves en forme de ballon ovale, à l'effigie des dix plus grandes équipes. Il y a la France bien sûr, l'Angleterre, l'Argentine, l'Irlande, l'Écosse, la Nouvelle-Zélande, le Pays de Galle, l'Afrique du Sud... Peut-être que les gourmands les plus supersticieux y verront un signe selon la fève qu'ils tirent.
"C'est mon fournisseur de farine qui est Bagnolais, Tony Talmant (qui est à la tête des boulangeries Caractères de pain, NDLR) qui les a dessiné et qui a trouvé le concept. Il m'en a proposé", indique Florent Lavastre. Il en met dans les gâteaux des rois (avec ou sans fruits confits) et dans les galettes frangipane.
À la pâtisserie-boulangerie Gayraud, à Tavel
Pour la deuxième année, Patrick Gayraud a décidé de proposer des fèves à l'effigie des domaines viticoles du village de Tavel. Les délicates pièces en porcelaine ciselées en forme de timbres ont été estampillées des blasons de six domaines : Roudil-Jouffret, Clos de Jas, Château de Manissy, domaine Corne-Loup... Il fait éditer les fèves cette année encore dans les ateliers de la société iséroise Panessiel.
La boulangerie Bouzanquet à Nîmes a dû faire un choix
Renommée dans la cité romaine, la boulangerie Bouzanquet a été obligée de renoncer cette année à la confection de fèves personnalisées pour ses galettes. L'inflation aura eu le dernier mot, cela aurait coûté deux fois plus cher que les fèves classiques. Le patron des lieux, Jean-Louis Bouzanquet, explique avoir préféré privilégier la qualité de ses produits : "Même si cela va décevoir certaines personnes, on n'a pas confectionné de fèves particulières cette année à cause de la hausse des prix. La farine et le beurre ont par exemple augmenté de 20 %, on a dû faire un choix pour garder la qualité de nos produits", explique-t-il. Ceci étant, il espère que la situation sera résolue l'année prochaine pour reitérer l'expérience des fèves particulières.
Chez Aline Pâtisserie à Beaucaire, on joue la carte de la simplicité
Tout comme Jean-Louis Bouzanquet, Aline Chay, 35 ans, fondatrice et gérante de la boutique Aline Pâtisserie à Beaucaire, a fait le choix de l'économie et de la simplicité. Les fèves commandées cette année sont moins sophistiquées que celles de l'an passé qui avaient la forme d'un petit gâteau et pour lesquelles elle avait déboursé 1,30 € pièce. "Le prix est bien plus élevé, il y a toujours un dessin de gâteau dessus, mais elles sont plus simples. Avec la hausse des tarifs des matières premières et de l'énergie - pour ma part, je suis déjà à +40 % sur la facture d'électricité - il faut jongler et savoir faire des choix", indique-t-elle. Quelques chanceux trouveront toutefois dans leur galette ou brioche des rois, une fève de 2022 puisqu'il lui en reste en réserve.
De même que des fruits confits et de la poudre d'amandes, des produits qu'elle a précieusement conservés en attendant janvier 2023. Ce qui lui permet de faire quelques économies. Une stratégie qui se révèle payante pour la commerçante mais aussi pour ses clients puisque les prix des galettes et de brioches de rois n'ont pas augmenté cette année soit 21 € pour les 6 à 8 parts, 16 € pour les 4 à 6 parts et 3 € la part.
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