Entre 200 et 300 personnes sont venues écouter l’ex-ministre et candidate à la Présidentielle de 2007.

Qu’on l’aime ou non, Ségolène Royal est l’une des figures de notre paysage politique. Candidate à la Présidentielle de 2007, la socialiste avait perdu de peu face à son rival, Nicolas Sarkozy. Si la traversée du désert a été rude, la présidente de la région Poitou-Charentes n’a pas abdiqué. Une ténacité qui paie en 2014, lorsque le président François Hollande - qui est aussi son ex-mari - l’a nomme ministre de l’Environnement. 

Ségolène Royal pourrait facilement inspirer le scénariste d’House Of Cards, Beau Willimon. D’ailleurs les Français ne s’y trompent pas. Ils étaient quelques centaines à venir l’écouter, ce dimanche, au Festival de la biographie à Nîmes. Si la femme politique est d’abord venue parler de ses ouvrages (Manifeste pour la justice climatique (édition Plon) ; Ce que je peux enfin vous dire, (édition Fayard), la sexagénaire a surtout était questionnée sur son expérience du pouvoir.

Gilets jaunes et démocratie participative

Un expérience servant à alimenter le regard qu’elle porte sur le président et notamment, sur la crise des gilets jaunes, assoiffés de démocratie participative. « C'était l'un des thèmes de mon programme de 2007. Les gens doivent avoir le droit d’être consultés sur les décisions qui les concernent. Ça permet qu’ils se sentent plus investis dans la responsabilité de co-construire », commente-t-elle.

Reléguée à la fonction d’ambassadrice, chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique, la socialiste n’a sûrement pas dit son dernier mot en politique… Entre réalité et fiction,avec elle le public n’est jamais à l’abri d’une surprise.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com