Titulaire d’un bac S à Milhaud, Aya Gouzmir, championne de France de Taekwondo, est aujourd’hui étudiante en prépa sciences à l’université de Marseille.

Revanche

Du haut de ses 1,63 m, la jeune gardoise, harcelée à l’école dès son plus jeune âge, a souhaité se défendre en endossant un kimono. Après avoir échoué trois fois, elle devient championne de France. Un mental d’acier. « Quand j'étais petite, j’étais harcelée, ma sœur me défendait. Et puis quand j’ai fait du Taekwondo, on m’a traité de bonhomme », explique la jeune femme. C’est alors qu’elle décide de concourir au concours Miss et Mister (MMJ) France 2024. Afin de se redonner confiance et prouver que l’on peut être femme et maîtriser un art martial.

Aucun critère de poids ni de taille, le MMJ est une véritable aventure qui responsabilise et candidats en les accompagnant dans l’organisation d’événements. 

South Winners

C’est le club de Taekwando des South Winners, proche du club de supporters marseillais cher à Rachid Zeroual, qui l’a accueillie à Marseille, alors qu’elle débarquait à la fac. « Ma maman et le club m'ont tout donné, à l’image de Karim Aoudja mon entraîneur. Je ne les remercierai jamais assez. Désormais, pour moi, rien n’est impossible, tout est compatible », martèle la jeune femme.

La finale ? Des défilés, dont l'un doit se faire en tenue créée par les concurrents eux-même. Ça tombe bien, son oncle à qui elle doit cette envie de réussir en tant que femme, est le patron de Mayad, société de création de robes, une dénomination qui abrite le prénom d’Aya.

L'oncle soutient également les femmes marocaines au sein de l’association Timendotes. Toutes les cartes sont entre ses mains et la détermination de la jeune gardoise est totale. Lors de la finale, les internautes peuvent voter le 20 avril ici (vote payant). En attendant ce jour, Aya se prépare, à la fac et au club de Taekwondo.

Les quatre premiers représenteront la France aux MMJ World !