Publié il y a 4 h - Mise à jour le 27.06.2025 - M.P - 2 min  - vu 162 fois

GARD Le département en première ligne face à la précarité énergétique estivale

Face à l’intensification des vagues de chaleur, des millions de logements français deviennent invivables l’été. Une nouvelle étude dresse un état des lieux préoccupant de la précarité énergétique estivale, encore largement sous-estimée dans les politiques publiques.

Alors que les vagues de chaleur se multiplient, la précarité énergétique en été s’impose comme une urgence sanitaire et sociale. La dernière étude de la Fondation pour le Logement le confirme : le confort d’été est devenu un enjeu de santé publique, appelant des réponses rapides et structurées.

Précarité énergétique estivale : les logements français menacés de surchauffe

La situation est critique. En France, plus de 80 % des logements pourraient se transformer en véritables "bouilloires thermiques" sous l’effet du réchauffement climatique. Depuis les années 1990, la température moyenne annuelle a déjà augmenté de 1,7 °C, et les projections de Météo France annoncent une hausse supplémentaire de 2,7 °C d'ici à 2050. Dans certains départements comme le Vaucluse, le Gard ou le Lot, le nombre de journées très chaudes pourrait doubler pour atteindre en moyenne 12 jours par an à l’horizon 2050.

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Face à cette évolution, le parc résidentiel français reste mal préparé. Près de 80 % des diagnostics de performance énergétique (DPE) indiquent un niveau de confort d’été « insuffisant » ou « moyen », et plus d’un tiers des logements sont classés comme clairement insuffisants. Dans les zones les plus exposées à la chaleur, les trois quarts des logements se situent dans ces deux catégories, exposant leurs habitants à une précarité énergétique estivale grandissante.

Les zones les plus touchées se situent principalement dans le sud du pays, avec notamment le Vaucluse, le Gard, le Lot, le Tarn-et-Garonne, les Bouches-du-Rhône, le Gers, le Tarn, le Var, l’Hérault et le Lot-et-Garonne. Ce classement repose sur un indice de risque combinant la proportion de logements à confort d’été médiocre et le nombre de journées très chaudes anticipées en 2050.


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Adapter les logements aux chaleurs extrêmes ne relève plus d’un simple enjeu de confort, mais d’une urgence de santé publique et d’un impératif énergétique.

M.P

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