Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 21.06.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 266 fois

GAZAGE À ANDUZE Un procès qui se fait attendre

Le 21 janvier 2011 en gare d'Anduze. Photo © A. B.

Le 21 janvier 2011, en gare d'Anduze.  Des opposants au projet de fusion de la communauté de communes Autour d’Anduze avec le Grand Alès participer à "une manifestation pacifique". L'événement a mal tourné et les manifestants ont subi le déclenchement de gaz lacrymogène, à bout portant de la part d’un officier de la gendarmerie, le chef d’escadron Frédéric Warrion. Ce "gazage" a fait le buzz sur le net avec la diffusion d'une vidéo très explicite. Une plainte a été déposée à l'encontre du militaire muté depuis, par douze des manifestants dont Geneviève Blanc, Aurélie Génolher, Louis Julian, Marielle Vigne, Bruno Lapin, Catherine Legrand, Jacky Rodière, Hubert Cressot, Thierry Lecouvreur, ainsi qu'Alain Beaud, maire de Saint-Sébastien d’Aigrefeuille et et président de la Communauté de communes autour d’Anduze. Mais depuis, rien, ils attendent toujours le procès. "L'instruction est terminée depuis plusieurs mois, le dossier est dans les mains du procureur de la République du tribunal de grande instance de Nîmes. À ce jour, nous avons changé deux fois de procureur et toujours rien, précise Geneviève Blanc, porte-parole des plaignants, par voie de communiqué de presse. Par contre, aujourd'hui, le tribunal d'instance d'Alés à jugé un manifestant pour avoir endommagé un phare du train, après qu'il ait été copieusement agressé et aveuglé par de puissants jets de gaz lacrymogènes."

Voilà qui interrogent les plaignants "sur les priorités de traitement des dossiers par une justice plus prompte à juger des dommages matériels que des coups et blessures sur des citoyens et des élus de la République. Cette justice objectivement à deux vitesses n'est pas acceptable ni pour les plaignants, ni pour la population qui attendent un autre traitement de la part de nos institutions républicaines.

Ils attendent des décisions et une équité de traitement , il en va de la crédibilité de la justice et  de la gendarmerie, garantes du pacte républicain."

S.Ma

Stéphanie Marin

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