Publié il y a 4 h - Mise à jour le 12.05.2025 - Norman Jardin et Corentin Corger. - 4 min  - vu 1143 fois

LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce lundi 12 mai 2025

Bernard Blaquart revient sur la relégation des Crocos

- Photo : Anthony Maurin.

Bernard Blaquart réagit sur la relégation des Crocos, les féminines de Nîmes tombent aussi en N2, les résultats en N3/R1 et Zarco porte haut les couleurs de Furygan au Grand Prix de France. 

Nîmes Olympique 

« Il a vendu l’âme du Nîmes Olympique ». Après cette relégation officielle du Nîmes Olympique en N2, parmi les réactions attendues, il y a celle de Bernard Blaquart, coach emblématique des Crocos de 2015 à 2020 après avoir dirigé pendant deux ans le centre de formation. « Au-delà de la descente, c'est qu'on voit un club complètement s'écrouler. Un club disparaître. À la limite s’il y avait un projet derrière de reconstruction qui tienne la route. Mais là, on ne voit rien », déplore celui qui a laissé le club en Ligue 1 au moment de son départ et cinq ans après le voit sombrer en N2. « Si je suis parti à ce moment-là, c’est que je sentais les choses mal tournées. Rani Assaf a vendu les forces vives du club et l'âme du Nîmes Olympique. Tous les garçons formés au club avaient un état d’esprit qui collait bien à l’identité Nîmes Olympique, poursuit le coach de 67 ans qui entraîne aujourd’hui les U7 de Lunel, un ou deux ans après, on supprime le centre de formation, on se sépare de ses compétences. Ensuite, on se fâche avec les supporters qui sont quand même à Nîmes, un atout extrêmement important et qui font partie intégrante du club. Il reste quoi après ? Il n’y a plus rien. Je pense qu’il faut qu’il parte. » L’intégralité de l’interview de Bernard Blaquart sur la descente aux enfers du Nîmes Olympique est à retrouver demain matin à 8 heures sur Objectif Gard.

National 3

Des Alésiens inarrêtables. Que de regrets pour l’OAC, qui peut se mordre les doigts de ne pas avoir changé d’entraineur plus tôt. Les Cévenols de Jean-Marie Pasqualetti, enchainent un dixième match sans défaite (8 victoires et 2 nuls) en s’imposant chez le leader (3-2). De son côté, Beaucaire a mis fin à une série de trois défaites en battant Villefranche-Saint-Jean Beaulieu (5-2). Enfin, Aigues-Mortes, qui a fait match nul face à la réserve de l’OM (1-1), entretient un infime espoir de maintien. Pour se sauver, les Saliniers devront, lors de la dernière journée, l’emporter largement à Corte tout en espérant que Beaucaire en face autant au Canet-Rocheville.

Le classement : 1e Rousset FC 60 pts (25 m), 2e Alès 47 pts (25 m)…6e Beaucaire 35 pts (23 m)…11e Aigues-Mortes 25 pts (24 m) 14e et dernier Corte 21 pts (25 m).

Prochaine et dernière journée : Samedi 17 mai à 18h, Alès – Euga Ardziv, Canet-Rocheville – Beaucaire et Corte – Aigues-Mortes.

Régional 1

Le Grau-du-Roi entretient l’espoir. Après sa victoire (4-1) à la Clermontaise, Le Grau-du-Roi peut mathématiquement encore monter en national 3. Il faudrait pour cela que les Graulens remportent leurs deux derniers matches (Nîmes Olympique II et Lunel) en espérant que Montpellier Atlas Paillade ne gagne aucune de ses rencontres (Lunel et chez la lanterne rouge Canet Roussillon). Enfin, après leur défaite à domicile, Nîmes Olympique II (1-2 face à Montpellier Atlas Paillade) et Vauvert (1-2 contre Frontignan) restent dans le ventre mou du classement.

Le classement : 1e Montpellier Atlas Paillade 57 pts (24 m), 2e Le Grau-du-Roi 52 pts (24 m)…. 7e Nîmes Olympique II 32 pts (24 m), 8e Vauvert 31 pts (24 m)…14e et dernier Canet Roussillon II 14 pts (24 m)

Prochaine journée : Samedi 17 mai, Le Grau-du-Roi – Nîmes Olympique II (18h) et Béziers – Vauvert (19h).

FF Nîmes Métropole Gard

Les filles aussi reléguées. C’est désormais officiel, les joueuses de Nîmes Métropole Gard sont reléguées en Régional 1, l’équivalent de la D4. C’est au terme d’une lourde défaite des Nîmoises à Albi (7-1) que l’inexorable verdict est tombé. Avec 15 revers en 20 journées, les Gardoises, qui ont encaissé 63 buts, ne peuvent plus se sauver et elles occupent la dernière place de la poule B de la D3F. Pour autant, la saison n’est pas encore terminée puisque le FFNMG doit encore recevoir Colomiers et se déplacer à Chassieu-Décines. « C’est une grosse déception. Il nous a manqué un lieu défini où l’on peut s’entraîner et jouer. Des nouvelles personnes vont rentrer dans le bureau et Béatrice Kaboré, va rentrer au conseil d’administration", explique Laurent Pouget, le président du club qui s’apprête à jouer au niveau de la Ligue d'Occitanie. Des lignes vont bouger au club féminin de Nîmes Métropole Gard et elles seront définies lors d'une réunion interne prévue 21 mai. Ce qui est certain, c’est qu’Olivier Bonnes ne sera plus l’entraîneur la saison prochaine. « C’était prévu puisqu’il était là pour deux ans et il nous aide à trouver un nouvel entraîneur », précise Laurent Pouget.

Moto GP

Furygan vainqueur. Hier soir, le pilote de moto avignonnais Johann Zarco a signé la plus belle victoire de sa carrière en remportant le Grand Prix de France Moto GP au Mans. Cela faisait 71 ans qu’un Français ne s’était pas imposé à domicile, dans la catégorie reine. Au guidon de sa Honda LCR, le pilote de 34 ans a été le plus malin en partant dès le départ avec les pneus pluie. Après avoir évité de justesse une chute dès les premiers virages, sa stratégie s’est avérée payante puisque au cinquième tour, la pluie a fait son apparition. Le temps que ses concurrents rentrent au stand, Johann avait pris la tête du Grand Prix et assez d’avance pour ne jamais être rattrapé. Un exploit retentissant qui a une petite saveur gardoise, car le numéro 5 porte une combinaison nîmoise, en l’occurrence celle du fabricant Furygan qui accompagne le double champion du monde Moto 2 depuis de nombreuses années. Un partenariat noué à l’époque de Laurent Fellon, manager historique de Johann disparu en décembre 2022, qui l’a accueilli jeune chez lui du côté du Pontet, à la frontière avec le Gard. Un département que Zarco connait bien pour rouler régulièrement du côté du Pôle mécanique d’Alès où il détient notamment le record du circuit.

Norman Jardin et Corentin Corger.

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