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Le duo Mendy-Diouf ratera la réception de Nancy, le 10 janvier 2025.
- Photo : Anthony Maurin.Le duo Mendy-Diouf bientôt suspendu et des entraînements sur la pelouse synthétique de la Bastide.
Nîmes Olympique
Sans le duo Mendy-Diouf contre Nancy. C’est l’autre coup dur pour Nîmes Olympique. En plus de ne pas parvenir à marquer face au Mans (0-0), les Crocodiles ont écopé de trois cartons jaunes. Le milieu de terrain Vincent Marcel, mais aussi les défenseurs centraux Formose Mendy et Waly Diouf ont été avertis vendredi par Edgar Barenton, l’arbitre de la rencontre. Si pour l’ancien orléanais cela n’a pas de conséquences immédiates, pour la charnière centrale nîmoise cela signifie une future suspension. Formose Mendy (Boulogne-sur-Mer, Bourg-en-Bresse et Le Mans) et Waly Diouf (Versailles, Dijon et Le Mans) ont reçu un troisième avertissement dans une période de trois mois. Si les compères de la défense nîmoise peuvent jouer face à Paris 13 Atlético, ce vendredi, ils seront suspendus pour la reprise du championnat, le 10 janvier au stade des Antonins contre Nancy. Voilà un nouveau casse-tête pour Adil Hermach, qui comme Frédéric Bompard, avant lui, a fait de ces deux joueurs des titulaires indiscutables en défense. À moins d'une blessure ou d’une suspension, Mendy et Diouf sont toujours sur le terrain. D’ailleurs, depuis leur arrivée à l’été 2023, jamais Nîmes Olympique n’a joué une rencontre de championnat sans un de ses deux défenseurs centraux. Lors de la dernière journée de la saison dernière, dans une rencontre sans enjeu, le NO avait entamé le match à Martigues (défaite 1-0) en associant Dagui Paviot et Zakary Lamgahez dans l’axe de la défense. Mais Formose Mendy était entré à la pause. Cette fois, ce sont 90 minutes que les Nîmois devront jouer avec une charnière inédite en championnat. Dagui Paviot semble déjà tout désigné pour occuper l’une des deux places, il faudra maintenant désigner le second. Toutefois, le staff peut s'appuyer sur le sixième tour de la coupe de France, au mois d’octobre, quand la paire Iafrate-Paviot avait été alignée. Cette expérience reste un triste souvenir puisque les crocodiles avaient été éliminés par Beaucaire (N3) 3-2.
Le synthétique, ce n’est pas fantastique. Le stade des Antonins possède la plus mauvaise pelouse naturelle du National. C’est en tout cas ce que laisse penser le classement des pelouses publié par la FFF (Fédération française de football). La structure provisoire de Rani Assaf, se classe 15ᵉ sur 17 avec la note de 9.79/20. Loin derrière le stade Bonal de Sochaux qui est le meilleur élève avec un superbe 19.12/20. Quinzième certes, mais aussi dernière vraie pelouse puisque deux stades du National sont dotés de terrains en matière synthétique. C’est le cas pour les stades parisiens ; Jean-Bouin (où joue le FC Versailles) et le stade Pelé, l’antre du Paris 13 Atlético. C’est chez ce dernier que Nîmes Olympique jouera vendredi pour sa dernière rencontre de 2024. Qui dit match sur une pelouse synthétique, dit préparation sur la même surface. Alors les Crocodiles travaillent toute la semaine sur le terrain synthétique de la Bastide. Mais voilà, il est en très mauvais état. « Il est indigne du football », nous confiait Sébastien Larcier, il y a quelques jours. Adil Hermach n’en pense pas moins : « Le seul avantage que possède ce terrain, c’est qu’il est grand. Tout le reste est catastrophique ». Malgré tout, les Nîmois doivent s’en accommoder, comme le fait leur réserve qui y joue ses matchs à domicile. « Sur cette surface, les repères ne sont pas les mêmes. Le ballon va plus vite et les rebonds sont différents. C’est très compliqué de changer de surface et de s’adapter. Pour moi, le synthétique, ce n’est pas fait pour le football », regrette l’entraîneur nîmois. Il est vrai que cette surface ne convient pas aux Crocodiles qui, la saison dernière, et sous les ordres de Frédéric Bompard, avaient perdu leur seul match sur du synthétique en sombrant contre Versailles (6-0).
OAC
Inversion de rôle. Depuis le début de saison, Éric Moreau avait pris place en tant que titulaire dans les cages alésiennes, une continuité des années précédentes. Arrivé cet été, Yanis Maamouch se contentait de jouer sa doublure notamment en Coupe de France, à la manière d’un Louis Laurent, parti à l’intersaison. Mais depuis quelques matchs, les rôles se sont inversés et le franco-marocain est la tête d’affiche dans les buts. Une situation qu’il savoure : « je me sens bien, je suis en pleine forme physiquement et mentalement. Ça se passe super bien entre nous trois (ndlr : Éric Moreau et Cédric Boustouler), on est très complémentaires, sûr et en dehors du terrain ». « Il n’y a pas d’autres secrets que le travail. J’ai pu faire de belles performances en match de Coupe de France et en préparation. Je suis plutôt dans une bonne dynamique, le coach m’a donné ma chance. À moi d’être le plus régulier possible pour garder ma place », continue-t-il. Le mercredi après-midi, il entraîne également les gardiens en U14 et U18.
Alès Agglo Volley-Ball
Inévitable. Alès Agglo Volley Ball n’a, logiquement, pas réussi à renverser l’AS.SP Mauguio (4e), s’inclinant à domicile sur le score de 3 sets à 1 (25-23, 18-25, 16-25, 15-25). Si les locaux avaient bien entamé la rencontre avec un premier set solide, la suite a été beaucoup plus compliquée. Mauguio a su monter en puissance en réduisant ses fautes directes et en mettant une pression constante sur la réception alésienne, exposant les lacunes des joueurs locaux, notamment en attaque et en relance. L’accumulation d’erreurs individuelles et le manque de réaction collective ont permis aux visiteurs de s’imposer logiquement. Un match à oublier pour Alès, qui devra rapidement se ressaisir avant le déplacement crucial à Vendres, 14e du classement, samedi prochain.