Nîmes Olympique
Bientôt au complet. N’ayant pas joué de match de compétition le week-end dernier, le groupe nîmois a repris l’entraînement dès lundi après-midi au lieu de mardi habituellement. Si la première séance a servi à « reconnecter les cerveaux et rallumer les moteurs » comme l'explique Morgan Puel, l’entraîneur adjoint, ce mardi avait un aspect un peu plus tactique. En vue de la préparation du match de samedi contre Saint-Priest, à 18 heures aux Antonins. De son côté, l’infirmerie commence à se vider, avec plus aucun blessé et que des joueurs en phase de réathlétisation. C’est le cas des défenseurs Moussa Diallo (adducteurs), Gino Caoki (adducteurs) et Diaby Doucouré (ischio-jambier). Le milieu de terrain Najib Bennour, qui souffre d’une inflammation au pubis, reprendra l’entraînement ce mercredi. Si tout se passe bien, le groupe nîmois pourrait être au complet à partir de la semaine prochaine, ce qui serait une première depuis le début de la saison.
OAC
Continuer sur la lancée. Éliminés par Saint-Clément Montferrier au 4e tour de la Coupe de France, les joueurs de l’OAC étaient donc dispensés de match le week-end dernier. L’occasion pour le club de garder le rythme avec un match amical programmé vendredi dernier. À Lunel, les Cévenols se sont imposés 3-1 grâce notamment à un doublé d’Evan Paulet, puis un but de Ryan Ekra sur penalty. Ce match a permis à quasiment tous les joueurs de disputer au minimum 45 minutes, spécialement ceux qui ont peu ou pas encore joué en championnat, mais aussi d’observer la nouvelle recrue, Yanis Coulibaly, qui est encore en attente de validation de son contrat par les fédérations françaises et espagnoles. L’ailier, arrivé en provenance du Rayo Vallecano B, a senti une montée en puissance au fil du match, lui qui revenait d’un mois et demi sans compétition. Titulaire en première période, il a montré de belles choses. Jean-Marie Pasqualetti a débriefé la rencontre : « Ce match nous a permis de travailler sur les aspects défensifs et offensifs, et nous avons pu faire quelques simulations de positionnement, donc c’était intéressant. Tout le monde a participé, parce qu’il fallait bien du temps de jeu pour tout le monde. On commence un peu à découvrir les qualités de Yanis Coulibaly. » Ce mardi matin, tous les joueurs étaient présents à l’entraînement, hormis Enzo Fontaine, malade, et Elyas Ozor, blessé à la cuisse face à Lunel, qui doit voir le médecin ce mercredi. Cette semaine, les hommes de Jean-Marie Pasqualetti préparent un déplacement périlleux en Corse. Une terre chère à l’entraîneur, natif de Bastia, mais qui lui avait causé des soucis l’an dernier. C’est en effet face à Lucciana que le coach avait repris l’équipe en main, le 15 février dernier, subissant sa première et unique défaite en championnat. « On va essayer de continuer à travailler nos défauts tout en s’appuyant sur nos qualités, glisse Jean-Marie Pasqualetti. C’est un match un peu particulier parce qu’il se joue à un horaire différent (14 h). Ce n’est jamais facile de jouer à l’extérieur, mais on va tâcher de rester dans notre lignée d’état d’esprit et on verra ce que ça peut nous rapporter en points. »
Équipe de France féminine de football
Sandie Toletti arrête. Hier, à la suprise générale, Sandie Toletti a annoncé la fin de sa carrière internationale. La Bagnolaise, qui a touché ses premiers ballons à Cavillargues avant d’évoluer dans le club de la capitale du Gard Rhodanien puis de partir à Montpellier, avait découvert l’équipe de France à 18 ans en 2013. Après un trou de quatre ans (entre 2017 et 2021), elle était revenue en Bleues sous les ordres de Corinne Diacre. Après 12 ans sous la tunique tricolore et 72 sélections pour quatre buts marqués, la Gardoise a décidé d’arrêter à seulement 30 ans. « Après tant d’années à porter ce maillot avec fierté, il est temps pour moi de tourner une page et dire au revoir à l’équipe de France. Ce n’est jamais facile de dire adieu à quelque chose qui a tant compté. La sélection m’a offert des moments inoubliables, des rencontres exceptionnelles et surtout une immense fierté de représenter mon pays au plus haut niveau », a réagi l’intéressée sur son compte Instagram. Avec la France, la milieu du Real Madrid a disputé trois Euros (demi-finaliste en 2022), deux Jeux Olympiques (quart-de-finaliste en 2016 et 2024) ainsi qu’une Coupe du monde (quart-de-finaliste en 2023).
RCN
Gros morceau. Après une défaite à l'extérieur face à Aubenas (28-24) sur une deuxième période mal négociée, le Rugby Club Nîmois aura à cœur de se racheter samedi à 19h30 au stade Kaufmann, qui lui sourit depuis le début de la saison. Invaincus à domicile, les hommes de Guillaume Aguilar reçoivent Auch, un gros client. "C'est une équipe qui fait partie des favoris à la montée en Nationale 1, avec des trois-quarts très habiles", commente-t-il. "Nous avons des ambitions, il faudra rendre une belle copie et éviter une bagarre générale comme cela a été le cas lors de la réception de La Seyne". L'ailier Esteban Jouve est déjà annoncé forfait, victime d'une luxation à l'épaule lors de la dernière rencontre. Pour le reste de l'effectif, les petits bobos seront à soigner jusqu'à samedi.
Équipe de France féminine de handball
Une venue bénéfique pour les joueuses gardoises. Ce mercredi, l’équipe de France féminine de handball lance sa saison 2025-26 au Parnasse. Neuf ans après leur dernière venue à Nîmes, les Bleues sont de retour à l’occasion d’un match de qualification pour le championnat d'Europe 2026. Pour les Françaises, ce rendez-vous servira aussi de préparation pour leur échéance à venir, le Mondial IHF 2025, en décembre prochain. C’est le match à ne pas rater pour les fans de handball et c’est aussi que du bonus pour les clubs gardois. « C’est positif que la fédération ait choisi le Parnasse. C’est un bel évènement. J’espère que les gens vont adhérer et qu’ils vont remplir le Parnasse. Cela aurait été mieux d’organiser ce match avec le concours des deux clubs féminins de D2F, mais on ne nous a pas sollicités. On est un peu à l’écart, mais ce n’est pas grave, on sera quand même présent, avec nos jeunes joueuses, sur le parvis du Parnasse pour un petit tournoi entre les deux écoles de handball de Bouillargues et de l’USAM », explique Philippe Garnier, le président de Bouillargues Handball Nîmes Méditerranée (D2F). La venue de l’équipe de France est aussi bénéfique aux handballeuses du département. « C’est l’occasion, pour les jeunes joueuses, de voir ce qui se fait de mieux au niveau mondial. Je me souviens, quand j’étais plus jeune, d’avoir vu l’équipe de France au Parnasse et ça m’a marqué. Ça fait rêver et ça motive pour se dépasser », souligne Grégoire Detrez, l’entraîneur de l’USAM Nîmoises (D2F).
Nîmes Hockey Club
Une victoire pour commencer. Ce week-end, l’équipe nîmoise de hockey sur glace a disputé sa première journée de championnat de France de D3 à Toulouse. Dès l’entame du match, les joueurs de Cédric Boucamus n’ont pas attendu longtemps pour se mettre en avant. Après des buts de Bastien Veyrunes et Hugo Montagut, la jeune recrue canadienne Émile Plante a inscrit un triplé pour porter le score a 5-0 à la fin du premier tiers. Malgré le réveil des Toulousains sur la suite de la rencontre, les Krokos parvenaient à garder une avance confortable pour s’imposer 10-5 et lancer de la meilleure manière cette nouvelle saison. « C’est une bonne entrée en matière. Le groupe a été consolidé par de nouvelles recrues qui devraient venir apporter de la fraîcheur et de la densité. À voir comment la mayonnaise va prendre entre les anciens et les nouveaux », confie le président de Nîmes Hockey Club Florent Marès, en partie rassuré après cette première prestation réussie. Il faut désormais confirmer à domicile avec la réception de Nice, ce samedi 18 octobre à 20 heures, à la patinoire de Nîmes. Une rencontre placée sous le signe d’Octobre Rose avec une vente de t-shirt en édition limitée dont les bénéfices seront versés à la Ligue contre le cancer.