Nîmes Olympique

Pulsar Sport a négocié. Depuis plusieurs mois, tout le monde se demande si Rani Assaf est véritablement vendeur et si des repreneurs se sont réellement manifestés. Entre prises de contact et demandes de rencontre restées sans réponse, difficile d’y voir clair. En tout cas, au moins un acheteur a démarré des échanges avec Rani Assaf. Il s’agit de Pulsar Sports, une entreprise américaine investissant dans le sport. « Par une connaissance commune, un intermédiaire faisant partie du monde du foot m’a contacté pour une mise en relation. Pulsar voulait développer son image à travers un club de foot et a été séduit par Nîmes. Leur objectif était de reprendre le club dès cet hiver pour influer sur le mercato », confie Dimitri Pialat, vice-président de l’association Sauvons Nîmes Olympique. Si au mois d’octobre, Rani Assaf ne répond pas dans un premier temps, c’est ensuite via les sollicitations d'un proche que le président nîmois décide de s’intéresser à cet éventuel acheteur. « Les repreneurs n'étaient intéressés qu’en cas de maintien en National. Des négociations avaient été entamées pour une vente autour de 8 millions d’euros. En mars, Rani Assaf donnait des signaux positifs. Un accord était proche », complète Dimitri Pialat. Mais la relégation en N2 a définitivement refroidi les ambitions de Pulsar. Le fameux intermédiaire, toujours en poste dans un club français, a même visité le stade des Costières et le centre de formation de la Bastide. Le représentant de SNO regrette au moment de la mise en relation « un manque de sérieux » des dirigeants nîmois au sujet de cette offre qu’il jugeait crédible. Si certains proches du président nîmois ont toujours nié avoir reçu une véritable proposition de rachat, elles risquent désormais d’être moins nombreuses en N2.

District Gard-Lozère

Rainville en finale. Si l’arbitre nîmois Nicolas Rainville, âgé de 43 ans, a pris sa retraite au sifflet en fin de saison dernière, il continue d’officier tous les week-ends au centre de visionnage de la VAR à Paris pour les matchs de Ligue 1. Celui qui est aussi kiné dans la vie vient d’être désigné comme arbitre assistant vidéo pour la finale de la Coupe de France opposant le PSG à Reims, au stade de France, le 24 mai prochain. Il viendra épauler Benoît Bastien, choisi comme arbitre central. "C'est un bel événement parce que tous les clubs et arbitres sont sur la même ligne au départ. C'est la finale du football français, je suis heureux d'en faire partie et de représenter les 25 000 arbitres français", commente l'intéressé. Avant ce grand événement, l’ex-adjoint aux Sports de la ville de Nîmes a été positionné toujours à la VAR, ce samedi à 21 heures, sur la rencontre entre Strasbourg et Le Havre. Un match de l’ultime journée de championnat ô combien important pour les deux formations, car les Alsaciens visent une qualification historique en Ligue des champions et les Normands jouent pour leur survie dans l’élite. Au-delà d’être arbitre vidéo, l’expérimenté Nicolas Rainville observe aussi les jeunes arbitres de N2. Il y a des chances qu’il assiste aux rencontres de Nîmes Olympique la saison prochaine et donne quelques conseils aux futurs crocos.

USAM Nîmes Gard

Sport et handicap. Cet après-midi, l’USAM, en partenariat avec Lidl et le soutien des comités Sport Adapté Gard et Handisport Gard, a organisé la première édition du Lidl Handi Day sur le parvis des arènes de Nîmes. Sous un magnifique soleil, cette journée a été consacrée à l’inclusion des personnes en situation de handicap dans la société, pour favoriser leur accès à l’emploi et les sensibiliser à la pratique du sport. Ainsi, le public a pu tester différentes disciplines handisports. Plusieurs joueurs de l’équipe de France de hand fauteuil (Mathieu De Cillia, Benoit Poirot, Samuel Chandesris et Jordan Pavy) étaient présents et ont affronté les joueurs pros de l’USAM. L’occasion pour le capitaine emblématique Julien Rebichon, qui raccrochera dans quelques semaines, de se découvrir une nouvelle vocation de gardien (voir vidéo ci-dessus). D’autres sportifs de haut niveau avaient fait le déplacement comme Sarah Dautremont (équipe de France de para-athlé adapté), le Nîmois Enzo Giorgi (médaillé de bronze aux championnats du monde d’escrime handisport) et Céline Deroualliere (membre de l’équipe de France handi ski).

Escrime

Gauthier Giorgi en Bleus. Dans la famille Giorgi, l’escrime, c'est dans l’ADN. On connait Hervé, le papa, directeur sportif de la Société d’Escrime Nîmoise, récemment nommé président de la commission handisport au sein de la fédération, Enzo, le fils aîné de 23 ans, escrimeur handisport, notamment vice-champion du monde par équipe. Place désormais à son frère cadet, Gauthier, âgé de 21 ans, qui vient ce mercredi de recevoir sa convocation pour représenter l’équipe de France A lors du Challenge Monal, une étape incontournable de la Coupe du Monde qui se tiendra du 23 au 25 mai à Saint-Maur-des-Fossés et qui réunira l’élite mondiale de l’épée. Déjà appelé en Cadets et Juniors, c’est la première fois que Gauthier intègre la cour des grands et les Seniors en Bleus. Toujours licencié au SEN, le Nîmois s’entraîne à l’INSEP (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) depuis septembre 2024. « C’est juste une immense fierté, passer dans la catégorie au-dessus et quitter son club, c’est délicat. À l’Insep, on touche vraiment le haut niveau, ça a été une année difficile, mais le travail paye, ce n’est que le début », réagit l’intéressé qui vise les JO, mais pas forcément ceux de 2028. « Je vais jouer la qualif' pour Los Angeles même si ça sera difficile. En revanche, 2032, c'est vraiment un objectif », conclut-il. Des olympiades qui auront lieu à Brisbane en Australie.