Publié il y a 2 h - Mise à jour le 08.10.2025 - Julia Razil - 1 min  - vu 50 fois

ARLES La bataille juridique autour du "Choc des arènes" n'aura peut-être pas lieu

Le 21 juillet dernier, Arles et Nîmes s'affrontaient autour de jeux gonflables et de vachettes sur la piste de l'amphithéâtre arlésien.

- Sacha Virga

L'affaire passe ce jeudi 9 octobre au tribunal de commerce de Paris, mais des négociations sont déjà en cours entre Ludi Arles Organisation, le gestionnaire des arènes d'Arles, et Banijay Production Media, la société de production créée par Nagui et propriétaire de l'émission "Intervilles". 

Le 21 juillet 2025, les arènes d’Arles accueillaient Le Choc des arènes, une soirée festive opposant Arles à Nîmes autour de jeux gonflables et de vachettes lâchées en piste. L’événement, qui avait attiré 5 000 spectateurs et signé un joli succès populaire, avait immédiatement suscité la colère de Banijay Production Media, fondée par Nagui et détentrice des droits de l’émission Intervilles. Depuis, les deux parties s’affrontent, sur le terrain juridique cette fois-ci, après que Banijay a assigné Ludi Arles Organisation pour "parasitisme", estimant que le spectacle dans les arènes s’inspirait trop du concept du jeu télévisé culte, désormais diffusé sur France 2.

>> A relire : ARLES. Sur le fil, les Nîmois remportent la première édition du Choc des arènes

Ce jeudi, une audience simple, dite de procédure, et sans plaidoirie, aura lieu au tribunal de commerce de Paris. Mais déjà un accord semble en passe d’être trouvé, évitant ainsi un procès long et coûteux. Les négociations entre les deux parties avancent. "Banijay a proposé un premier accord, mais certaines clauses ne nous conviennent pas. Nous avons fait des remarques et pour le moment, nous n'avons pas eu de retour de leur part", indique Lola Jalabert, la directrice des arènes. Déterminée à ne pas payer la somme de 270 000 euros de dommages-intérêts demandée par les requérants. Une somme qu'elle juge "démesurée", notamment au regard des recettes générées lors de cette soirée (environ 60 000 euros). Mais aussi parce que les jeux visés par Banijay sont en réalité bien ancrés dans la tradition locale et existaient bien avant la création d’Intervilles.

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Julia Razil

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