Publié il y a 3 mois - Mise à jour le 02.01.2024 - Propos recueillis par Louis Valat - 2 min  - vu 833 fois

L’ANNÉE VUE PAR... Philippe Mallaroni, manager général de l'OAC

Philippe Mallaroni

Philippe Mallaroni, manager général de l'OAC depuis l'automne 2019, est aussi directeur du Conservatoire national des arts et métiers à Millau. 

- Image d'archive : Corentin Migoule

Comme chaque année, Objectif Gard demande aux personnalités du territoire de faire le bilan de l'année écoulée puis de se projeter sur la nouvelle. Aujourd'hui, c'est Philippe Mallaroni, manager général d'Olympique Alès en Cévennes, qui répond à nos questions.

Objectif Gard : Quel a été votre meilleur souvenir de 2023 ?

Philippe Mallaroni : C'est un souvenir sportif : celui de notre maintien en National 2. C'était un vrai défi sportif, il a été réussi par les joueurs, le coach, le président, les dirigeants et sans oublier l'ensemble des supporters alésiens. On l'a fait et pour moi, c'est le meilleur souvenir de l'année 2023. 

Et le pire ?

C'est un souvenir personnel puisque mon papa est décédé en 2023. C'est d'autant plus le pire souvenir puisque voilà un homme, avec qui pendant plus de soixante ans, j'ai eu un échange quotidien avec lui. On échangeait sur tous les sujets, les sujets politiques comme sportifs. Cette disparition est pour moi, très lourde à porter, et je suis encore triste. Inévitablement, c'est un souvenir douloureux. Mais c'est ça la vie, elle est faite d'émotions...

Qui a été, selon vous, la personnalité de l’année ?

Là je vais un petit peu élargir. Inévitablement, ça a été une année difficile, pas seulement pour moi, mais aussi pour tout le monde, pour un grand nombre de personnes avec de l'inflation, une baisse du pouvoir d'achat. L'exclusion et la misère ont également été très présentes. Et moi, je suis quelqu'un qui déteste ça. Et donc en 2023 il y a une personnalité morale que j'admire, c'est Emmaüs. Je pense que c'est une activité qui reste malheureusement présente. J'aime l'humain et je trouve qu'aujourd'hui, on ne s'intéresse pas assez à l'humain. 

Qui sera celle de 2024 ?

J'adore le sport, et dans le sport, je pense qu'il va y avoir une star en 2024 notamment aux Jeux Olympiques de Paris. C'est un nageur, Léon Marchand. Je pense que ce sera la star aux JO. Je crois que c'est quelqu'un qui va s'inscrire comme étant l'une des personnalités de l'année et compte tenu de ce qu'il va produire aux Jeux, pour moi il n'y aucun doute sur la personnalité à venir. 

Quel événement attendez-vous de l’année 2024 ?

Je ne baigne pas dans l'utopie, je ne crois pas non plus un instant à la fin de l'Histoire, mais on pourrait faire des vœux majeurs, je ne dis pas la fin des guerres, car ce serait être utopiste justement, mais croire quand même à la fin du conflit entre l'Ukraine et la Russie et trouver une solution au Proche-Orient. Le Japon après avoir pris deux bombes atomiques sont aujourd'hui alliés des Américains. Et l'Allemagne et la France, après s'être affrontés sur deux guerres mondiales, sont désormais des pays amis. Alors que les cicatrices ont été longues à se refermer. Donc l'événement majeur que j'attends pour 2024, c'est une longue pause dans l'Histoire. 

Propos recueillis par Louis Valat

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