Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 10.12.2021 - thierry-allard - 1 min  - vu 790 fois

MARCOULE Le réseau des femmes du nucléaire tient son assemblée générale

Jeudi, à l'issue de l'AG de Win France, à l'ICSM de Marcoule (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Win France, le réseau des femmes du nucléaire qui revendique environ 500 membres, tenait son assemblée générale ce jeudi à l’Institut de chimie séparative de Marcoule. L’occasion de parler notamment de la place des femmes dans le nucléaire. 

« Il y a 220 000 salariés du nucléaire en France et seulement un quart sont des femmes », pose la présidente sortante de Win France, Aline des Cloiseaux, qui a passé le relais jeudi à Isabelle Poli pour partir à l’Agence internationale de l’énergie atomique, à Vienne en Autriche. Alors outre l’assemblée générale, l’association tenait également des tables-rondes sur le sujet de la place des femmes dans l’atome. 

Une place que Win France veut accroître en menant des actions à destination des jeunes filles et des jeunes femmes relatives à l’attractivité du secteur. « Nous menons des activités dans les écoles, les collèges, les lycées et dans le post-bac en expliquant ce qu’on fait et en leur présentant des modèles », explique Aline des Cloiseaux. Par exemple, la marraine de cette année est Estelle Desroches, directrice générale de Cyclife, filiale d’EDF spécialisée dans le démantèlement et la gestion des déchets nucléaires. 

L’idée est d’accroître la part des femmes dans le nucléaire car « 25 % de femmes, ça ne va pas suffire avec les programmes nucléaires qui se profilent, le Grand carénage, les SMR (les petites réacteurs, ndlr), l’EPR2, nous avons besoin de tous les talents. Il ne faut pas se couper du recrutement féminin », explique Aline des Cloiseaux. Des talents que Win France s’emploie aussi à mettre en lumière via les prix Fem’Energia, remis avec EDF chaque année.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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