Publié il y a 11 h - Mise à jour le 28.07.2025 - CC - 2 min  - vu 2597 fois

MARGUERITTES Rémi Nicolas : "Il est grand temps de prendre nos responsabilités"

gens du voyage marguerittes

Les caravanes se sont installées sur la plaine de Peyrouse

- Photo DR

Le maire de Marguerittes appelle à une table ronde pour la création d'une aire de grand passage dans le Gard alors que 200 caravanes se sont installées illégalement sur un terrain de sa commune. 

Depuis hier, deux nouvelles communes gardoises se retrouvent concernées par des installations illégales de gens du voyage. Quasiment au même moment qu'à Caissargues, ce sont 200 caravanes qui se sont installées sans autorisation sur les terrains de la plaine de Peyrouse à Marguerittes. 

Un terrain sur lequel les forains, présents dans le cadre de la fête votive de la commune qui se termine mercredi, avaient garé leur caravane. Des nouveaux occupants qui assurent repartir dimanche prochain. Une situation compliquée pour la municipalité dont les services de police et technique sont déjà largement mobilisés par la fête votive.

"D'abord, on se sent complètement désarmé, car on n'a aucun moyen pour les arrêter et les empêcher de s'installer. Notre marge de négociations est totalement nulle", déplore le maire Rémi Nicolas alors que des bennes ont été installées ce matin près du terrain pour collecter les déchets des 300 à 400 personnes présentes sur le site. Un premier édile qui regrette surtout que les communes ne soient pas les clous pour pouvoir faire respecter la loi. 

"On ne fait que subir sans aucun moyen d'action"

"Les communes ne respectent pas la loi. Il n'y a pas d'aire de grand passage dans le Gard, ce qui renforce ces installations et empêche le préfet de déclencher la force publique et de procéder à des interventions, constate Rémi Nicolas, au vu de tout ce qu'il se passe depuis plusieurs semaines, il est grand temps que les collectivités et l'État prennent leurs responsabilités pour réaliser cette aire même si ce n'est pas simple et que les zones urbanisables sont de plus en plus rares." 

Des communautés qui profitent de cette non mise en conformité pour s'installer où elles le souhaitent, car dans les départements voisins, des aires de grand passage existent dans le Vaucluse ou encore les Bouches-du-Rhône. "Si on se met en conformité avec la loi, là, nous pourrons nous opposer à ces installations. Pour le moment, on ne fait que subir sans aucun moyen d'action", conclut le maire marguerittois qui appelle donc à une table ronde sur le sujet avec tous les acteurs concernés. 

CC

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