Publié il y a 6 h - Mise à jour le 28.07.2025 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 1090 fois

CAISSARGUES Les gens du voyage contraints de partir avant mercredi matin

Ce dimanche, au complexe sportif Jean-Philippe Lamour

Ce dimanche, au complexe sportif Jean-Philippe Lamour 

- Coralie Mollaret

Le premier arrêté d’expulsion de l’été visant les gens du voyage a été pris par la préfecture. Le préfet ordonne l’évacuation du campement illicite installé sur le stade municipal de Caissargues avant mercredi à 8 heures.

La préfecture du Gard a répondu favorablement à la demande du maire de Caissargues, Olivier Fabregoul. Un arrêté de la préfecture oblige la communauté des gens du voyage à quitter le stade municipal avant mercredi 8 heures. « C’est une bonne nouvelle… Même si à l’avenir, il faudrait généraliser les procédures accélérées lorsqu’il s’agit de biens sportifs ou culturels », commente le maire. Ce dimanche, un nouveau campement de gens du voyage, issu de la communauté évangéliste, s’est installé de manière illicite sur le stade municipal.

100 caravanes et 120 véhicules

L’arrêté préfectoral se base sur la demande du maire, ainsi que sur un procès-verbal de renseignement administratif, qui a comptabilisé 100 caravanes et 120 véhicules particuliers. « La parcelle n’est équipée ni de sanitaires, ni d’un quelconque réseau d’eaux usées », relève l’arrêté. De plus, « des branchements sauvages sur les poteaux incendie ont été constatés, limitant la réserve disponible pour les sapeurs-pompiers ». Le terrain de football a été récemment rénové pour un montant de 16 000 €. Les premières constatations font déjà état de dégradations notables, indiquent les services municipaux, estimant les dommages à 100 000 €.

La préfecture note également que les conditions d’hygiène et de sécurité « ne peuvent être préservées » et qu’il existe « un risque de pollution volontaire (abandon de déchets, de déjections…) ». Enfin, « les branchements hydrauliques illicites » ne permettent pas non plus de garantir la conformité en matière de sécurité. Les occupants sont donc mis en demeure de quitter les lieux à compter du mercredi 30 juillet à 8 heures. Si cette mise en demeure n’est pas suivie d’effet, « il sera procédé à l’évacuation forcée des résidences mobiles par les forces de l’ordre ».

Coralie Mollaret

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