MENDE L'université de Nîmes prend les rênes du Campus et fait sa rentrée
Succédant à l'université de Perpignan, Unîmes collabore désormais avec le Campus de Mende. Pour l'occasion, la première cérémonie de rentrée a été donnée dans les locaux lozériens.
Le 3 février 1997, était inauguré ce que l'on appelle aujourd'hui le Campus de Mende, sous l'impulsion de Jacques Blanc (président de la Région Languedoc-Roussillon de l'époque), Jean-Jacques Delmas (maire de Mende de l'époque) ou encore de François Brager (président du Conseil général de l'époque). 27 ans plus tard, Unîmes s'associe avec l'établissement lozérien en le récupérant à l'université de Perpignan, la première délocalisation en dehors de la capitale du Gard.
Pour cette rentrée scolaire, le président de l'université de Nîmes, Benoît Roig, était accompagné du président du Département, Laurent Suau, ainsi que de l'adjointe au maire Patricia Rousson. "C'est une vraie fierté et une importance d'avoir une vraie offre de formation pour répondre aux besoins du territoire. C'est parfois compliqué pour des familles d'emmener leurs enfants dans les grandes villes, tout le monde n'a pas les moyens", s'exprime Laurent Suau.
Classes à taille humaine, enseignement de qualité... le président du Département était déjà très satisfait de l'enseignement proposé jusqu'à la fin du lycée. Il était désormais crucial, pour des raisons économiques, de lien et de renouvellement de population, qu'une vie étudiante prenne forme dans le bassin mendois. "C'est important que la ruralité montre qu'elle est en capacité de fournir des formations que l'on ne trouve pas ailleurs", ajoute-t-il.
Faire grandir le territoire
Née de manière expérimentale en 2007, les statuts de l'université de Nîmes ont été officialisés en 2012. Quand Benoît Roig y est arrivé en 2013, il y avait 3 200 étudiants et 36 formations. Aujourd'hui, on compte presque le double de jeunes et 56 enseignements y sont dispensés. Dans son développement, Unîmes avait pour ambition de regarder vers d'autres territoires, pour leur permettre aussi de grandir.
"On a une radio commune entre le Gard et la Lozère, on a aussi beaucoup travaillé avant et après le Covid avec les établissements lozériens pour la Fête de la science. La taille de Mende était aussi compatible avec notre politique de travail, le potentiel de développement nous semblait important", dévoile Benoît Roig, pour justifier entre autres son choix, montrant la proximité et la fraternité entre les deux départements limitrophes.
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