Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 09.12.2020 - thierry-allard - 2 min  - vu 553 fois

MONTFAUCON Le village fait appel à des entreprises locales pour sa communication

Le maire de Montfaucon, Olivier Robelet, entouré de Florian Freund (BFC Marketing) et Marjorie Soulier (Voix Off) (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le village de 1 500 habitants situé en bordure du Rhône et à côté de Roquemaure revoit sa communication et a fait appel à deux entreprises locales.

Le village a désormais un logo et en a profité pour éditer un agenda qui va être distribué à tous ses habitants. Pour les réaliser, le village a fait appel à Voix Off, entreprise située à Codolet, et à BFC Marketing, une entreprise située à Bagnols. « Nous avions besoin d’un petit élan de nouveauté et de dynamisme pour notre communication », pose le maire Olivier Robelet.

Rapidement, l’idée vient de faire un nouveau logo. « Notre blason est rattaché à la famille régnante, qui est toujours là, et nous nous appropriions un blason qui n’est pas le nôtre », poursuit-il. Le village fait donc appel à l’entreprise de Marjorie Soulier, Voix Off, avec un cahier des charges, et notamment comme pré-requis les couleurs jaune et noir. « Nous avons étudié les significations, les formes et les couleurs du blason et défini les valeurs que nous voulons faire porter au logo ; à savoir l’unicité et la ruralité », explique Marjorie Soulier.

Finalement, la forme carrée disposée en losange et une traduction moderne de l’hermine du blason figurent sur le nouveau logo. Un logo qui figure désormais sur tous les documents officiels et sur le site internet de la commune. Et sur son agenda... Cette fois, c’est l’entreprise BFC Marketing, représentée par Florian Freund, qui a été choisie par le village. « Avec l’idée que ce support ait une double vocation. C’est un agenda mais c’est aussi un support de communication. Un peu une plaquette promotionnelle du village », explique Florence Houri du pôle communication de Montfaucon.

L’agenda a été édité à 800 exemplaires et va être distribué dans les 740 boîtes aux lettres du village. Quant à l’idée de faire travailler des entreprises locales, « ça fait partie de mes marottes », glisse le maire qui l’affirme : « On n’a pas besoin de signer une charte (la charte acheter local de Grisbi, ndlr) pour le faire. Pour nous c’est une évidence. » « Et encore plus cette année pour soutenir les entreprises qui se prennent de plein fouet la crise covid dans la figure », ajoute Florence Houri.

Le tout pour « un budget raisonnable », ajoute-t-elle. « Ça coûte moins cher de faire travailler le local, estime Olivier Robelet. Et en plus, il y a une fluidité de dialogue, un lien et un côté humain puisqu’on se connaît et qu’on se rencontre. »

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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