Publié il y a 1 an - Mise à jour le 21.09.2022 - tony-duret - 2 min  - vu 395 fois

NÎMES Journée portes ouvertes du centre d'évaluation et de prévention du risque iatrogène médicamenteux

CHU de Nîmes (Photo CHU Nîmes)

Le vendredi 23 septembre, de 9h30 à 17h, le CHU de Nîmes organise une journée portes ouvertes du centre d’évaluation et de prévention du risque iatrogène médicamenteux (CEPRIM). 

L’équipe du CEPRIM du CHU de Nîmes, service multidisciplinaire au service de la sécurité médicamenteuse des patients, accueille curieux et visiteurs le vendredi 23 septembre pour sa toute première journée portes ouvertes. L’occasion pour les patients, aidants et professionnels de santé d’en apprendre plus sur l’iatrogénie médicamenteuse, responsable chaque année de plus de 10 000 décès, 130 000 hospitalisations et 1,3 million de journées d'hospitalisation en France.

Depuis novembre 2020, le CEPRIM a ouvert ses portes au CHU de Nîmes. Ce centre accueille des patients ayant un risque potentiel d’iatrogénie médicamenteuse, qui désigne l'ensemble des risques induits par la prise des médicaments. Ces risques peuvent correspondre à des effets indésirables ou être liés à un mauvais usage, mais aussi peuvent venir de l’accumulation de prescriptions entre elles. Les risques d’iatrogénie liés aux médicaments sont souvent méconnus et sous-estimés. "Pour donner un ordre d’idée, on considère qu’une hospitalisation sur cinq est liée à un problème médicamenteux", indique le docteur Alberto di Castri, médecin au CEPRIM.

Disposant de quatre professionnels de santé qui vont explorer chaque sphère pouvant interagir avec le bon usage des médicaments (médecin, pharmacien, psychologue et assistante sociale), le CEPRIM propose une prise en charge globale dont le but est la détection et la prévention du risque iatrogénique médicamenteux. La consultation est un lieu d’échange neutre où l’écoute du patient demeure la priorité. « Parmi nos patients, nous recevons beaucoup de personnes âgées pour lesquelles nous faisons une révision des traitements, souvent nombreux. Nous rencontrons aussi des personnes de tout âge qui sont en perte de motivation de prendre leurs médicaments ou qui les ont arrêtés car suspectant des effets secondaires », conclut le docteur Hélène Richard, pharmacien au CEPRIM.

Tony Duret

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