C'est une étape franchie pour ces futurs professionnels de santé, un moment très apprécié pour les élus locaux et les représentants du CHU. Comme il est de coutume, les nouveaux internes du CHU de Nîmes ont été chaudement reçus au prestigieux deuxième étage du musée de la Romanité. Pour rappeler ce qu'est un interne en médecine : c'est un étudiant de troisième cycle, c'est-à-dire avec au moins six années d'études, qui travaillera à temps plein dans un centre hospitalier, un cabinet, une maison de santé ou autre, en continuant sa formation.

"Je peux vous assurer que vous êtes au bon endroit pour entamer de la meilleure des manières cette étape décisive de votre parcours", assure Corinne Ponce-Casanova, adjointe à la Santé de la ville de Nîmes, vantant les mérites du CHU, "un des établissements phares de notre département, de notre région, et même de notre pays".

"Il vous offrira un terrain d'apprentissage exceptionnel grâce à la diversité de ses spécialités, à ses équipements modernes, et surtout à l'expérience de ses équipes professionnelles de soignants dévoués, d'enseignants compétents, tous prêts à vous accompagner et vous faire grandir", ajoute-t-elle. L'élue en profite pour rappeler les atouts du territoire nîmois, à proximité de la mer et de la montagne, à trois heures de train de Paris et le cadre de vie : activités culturelles, sorties et patrimoine touristique, sans oublier le sport.

Éric Dupeyron, directeur général adjoint du CHU de Nîmes, a souhaité rassurer les nouveaux arrivants, en leur apportant leur soutien et leur aide pour avancer dans leur parcours : "Nous sommes très attentifs à vos conditions de travail et à vos horaires. C'est un travail qui vise à vous permettre de rendre compatible votre vie personnelle à Nîmes, pour apprendre votre métier et vous intégrer le mieux possible dans notre établissement".

Cette faculté est le troisième choix parmi tous les établissements français, ce qui en fait une destination prestigieuse pour ces nouvelles pousses. "Vous avez devant vous l'élite de la médecine du dernier concours. On va vous démontrer que vous avez choisi le meilleur en prenant Nîmes plutôt que Montpellier", affirme en souriant Michel Prudhomme, président de la Commission médicale d'établissement du CHU.

Parmi les nouveaux arrivants, Floriane Spadot est à la fois heureuse, mais anxieuse : "C'est plus responsabilisant, plus stressant, mais aussi une vraie fierté, même si je n'ai pas encore terminé mes études." Originaire du Vaucluse, elle a souhaité s'orienter sur le secteur du Gard pour ne pas trop s'éloigner de sa famille. "Je voudrais exercer plus tard dans le milieu rural dans le futur", sourit la jeune femme. En parallèle, elle vient de signer un CESP (Contrat d'engagement de service public) avec l'Agence régionale de santé, lui permettant de bénéficier d'un revenu financier. Elle intégrera, en contrepartie, une zone caractérisée par une offre de soins insuffisante ou par des difficultés dans l'accès aux soins.