En septembre prochain, un nouveau texte encadrant les déplacements des gens du voyage devrait être présenté au Parlement. « Il est le fruit du travail d’un groupe de réflexion réunissant sénateurs et députés », explique Laurent Burgoa. Ces derniers jours, le parlementaire s’est entretenu avec plusieurs maires concernés par ces installations : « J’ai échangé avec le maire de Cassargues, celui de Saint-Gilles… D’ailleurs ce dernier, Eddy Valadier, m’a expliqué que, même s’il avait respecté la loi en créant une aire d’accueil d’une dizaine de places, celle-ci n’aurait pas pu accueillir la centaine de caravanes présentes sur sa commune », souligne le sénateur.

Comme Rémi Nicolas, maire de Marguerittes et co-président du schéma départemental des aires d’accueil, Laurent Burgoa appelle à la concrétisation des deux aires de grand passage prévues à Bellegarde et à Pont-Saint-Esprit. À noter que schéma 2019-2024 est actuellement en cours de révision, ces emplacements pourraient éventuellement être modifiés. Ancien conseiller départemental, le sénateur Burgoa va plus loin : « Il faut que les responsables du schéma prennent leurs responsabilités, notamment le Conseil départemental ».

En attendant, Laurent Burgoa a écrit au ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, François-Noël Buffet, pour demander « un soutien accru de l’État aux maires » ainsi qu’« une plus grande réactivité des forces de l’ordre afin de faire cesser ces situations dès leur apparition ». Les préfectures se trouvant souvent démunies face à l’ampleur des campements, qui peuvent compter plusieurs dizaines de caravanes. 

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