Avant de respecter certainement une trêve des confiseurs durant les fêtes de Noël, la campagne des élections municipales à Nîmes continue de battre son plein à quatre mois du premier tour, le 15 mars 2026. Et justement, Vincent Bouget, le candidat de l'union de la Gauche reproche à Franck Proust, premier adjoint et successeur choisi par Jean-Paul Fournier, de faire déjà des cadeaux de Noël aux comités de quartier.
"La majorité de droite à la mairie et son 1er adjoint-président-candidat, est pris dans un tourbillon frénétique. 25 ans à la tête de la ville, Franck Proust s’agite sur tous les sujets. La majorité municipale, Franck Proust en tête, souhaite réunir les comités de quartiers en décembre, à l’approche du vote du budget pour « partager une vision d’ensemble des doléances »... et... « améliorer de manière très concrète le cadre de vie de nos concitoyens ». Si cette démarche est intéressante, pourquoi avoir attendu 25 ans ? et les dernières semaines avant les élections... cela sent grossièrement la démarche électoraliste !", lance d'abord Vincent Bouget.
"Ils promettent… même ce qu’ils ont toujours refusé"
"Aujourd’hui, M. Proust et la majorité disent : « On va vous écouter..., on va créer des emplois..., on prendra en compte l’environnement »... ils inaugurent, ils rencontrent... une photo par ci, une par là. D’associations en comités de quartiers, d’entreprises en entreprises, ils promettent, promettent, promettent… même ce qu’ils ont toujours refusé... ici « Je vous rends vos créneaux à la piscine », là « Je vais me rendre sur le terrain pour voir si je peux sauver un arbre »... C’est la tournée de Noël avant l’heure !", poursuit le leader du groupe d'opposition Nîmes citoyenne à Gauche.
Avant de conclure : "Cet affolement ne fera pas oublier l’absence de débats et d’écoute démocratique durant toutes ces années... ils portent la responsabilité d’une gare excentrée et d’une zone d’activité sans cohérence qui voit se multiplier les effets d’annonce, ils portent la responsabilité du stade des Costières promis à la vente puis repris... mais à l’abandon..., de bâtiments municipaux délabrés, de quartiers délaissés, d’une voirie en piteux état... sans oublier les lignes aériennes qui n’ont été que des mirages...".
