Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 07.11.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 108 fois

PERMIS DU BASSIN D'ALÈS La ministre de l’Écologie tient à rassurer les anti-gaz de schiste

Photo archive DR/S.Ma

Mardi 9 octobre, Paris. Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l'Energie a reçu le député du Gard, Fabrice Verdier, ainsi que son homologue ardéchoise, Sabine Buis, tous deux accompagnés d'une délégation d’élus et représentants des collectifs gaz de schiste du Gard et de l’Ardèche. Réunis autour d'une table, ils ont rouvert ensemble le dossier du permis du bassin d'Alès, chacun faisant part de ses inquiétudes.

"En préambule, la Ministre a tenu à rappeler la position ferme du Gouvernement et du Président de la République sur les gaz de schiste en confirmant l’interdiction de la fracturation hydraulique et donc l’annulation de tous les permis se rapportant à l’utilisation de cette technique. Le Gouvernement veut non seulement préserver, mais aussi reconquérir la biodiversité, donc pas de gaz de schiste pour assurer une transition énergétique !" témoigne le député du Gard par voie de communiqué de presse.

Revenant plus précisément sur le permis du bassin d'Alès qui suscite la polémique, la Ministre a toutefois précisé qu'il avait été délivré en 2011 au titre d'une recherche dite conventionnelle et que le détenteur du permis d’Alès, la société Mouv’oil, a fourni un mémoire assurant qu’il n’utiliserait pas la fracturation hydraulique puisqu’il souhaite extraire des hydrocarbures conventionnels. Si la Ministre a tenu à rassurer ses interlocuteurs, elle a tout de même précisé être "parfaitement consciente de la mobilisation, des tensions et des fortes inquiétudes qui planent sur ce dossier et notamment des doutes émis par l’ensemble des élus et citoyens sur la réelle nature de la recherche."

Ainsi, la rencontre s'est achevée sur deux propositions importantes concernant ce permis du bassin d'Alès, formulées par Delphine Batho :

1. Une demande d'expertise indépendante avec la nomination d’experts reconnus localement pour évaluer le dossier.

2. Elle a proposé aux collectifs locaux d'être associés à la réflexion conduite par Thierry Thuot, responsable de la commission étudiant les réformes à apporter au code minier.

S.Ma

Stéphanie Marin

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