PONT-SAINT-ESPRIT La section PS réagit à son tour au dernier conseil municipal

Dans un communiqué, la section PS du canton de Pont-Saint-Esprit réagit à la dernière séance en date du conseil municipal de Pont, ce mercredi.
Un texte où les socialistes, abordant l’Opération de restauration immobilière, « s’interrogent » sur « Comment la municipalité s’arrange-t-elle pour trouver 4 millions d'€ pour exproprier des propriétaires et faire les travaux à leur place ? Alors qu’elle ne cesse de maronner que les caisses de la commune sont vides ! »
À lire aussi
Puis, passant au sujet sensible du terrain du collège, la section PS estime « inconcevable qu'un jugement annule une transaction passée devant un office notarial en décembre 2023 », demande « un éclaircissement », et pose une autre question : « qu'en est-il des contrats et conventions de mandat passés auprès de l'EPF ? Il nous semble que la commune a mandaté l'EPF pour acheter le terrain en son nom. Ce contrat existe toujours et même si le terrain appartenait à l'EPF, la commune devra assumer sa partie du contrat et rembourser l’organisme. »
À lire aussi
La section PS s’en prend ensuite à la communication du maire Valère Segal, demandant s’il « connaît la définition du mot ‘humilité’ ? », mais aussi à sa communication sur l’affaire de la caserne de gendarmerie, pour laquelle le maire a annoncé que la commune se porterait partie civile. « Devons-nous lui rappeler que l’enquête doit être menée avant de communiquer quoi que ce soit ? », demande la section PS, avant, « comme M. le maire s’épanche sur le sujet », de revenir sur l’étude hydraulique prévue au budget primitif 2024. « Pourquoi ne pas avoir lancé l'étude, si le danger est aussi majeur ? Sachant que les comptes de la Ville laissent apparaître un excédent de plus de 6.3 M€ et que les frais de l'étude s’élèvent à 100 000 € (financé à 70 %, 50 % par l'Etat et 20 % par de la Région) », avancent les socialistes locaux, qui demandant aussi « d’où sort le chiffre » de 10 millions d’euros avancé par le maire concernant les bassins nécessaires à la sécurisation de la caserne.
Et de conclure qu’« il y en a assez de ces querelles d’ego » et que « Ce n’est pas une question de savoir qui brille le plus entre l’ancienne maire et le nouveau, mais de savoir qui oeuvre réellement pour faire avancer notre ville. »