Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 02.01.2015 - thierry-allard - 3 min  - vu 139 fois

RÉTROSPECTIVE 2014 Novembre : les intempéries tuent, le Nîmes Olympique dans la tourmente

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La fin de l’année offre généralement l’occasion de prendre de bonnes résolutions pour les douze mois à venir… Mais aussi de dresser le bilan de l’année écoulée. Objectifgard ne faillira pas à cette tradition, en proposant à compter du lundi 22 et jusqu’au vendredi 2 janvier, une rétrospective des grands événements de l’année 2014.

A peine un mois après les dernières inondations, le Gard est de nouveau frappé en ce 15 novembre. Cette fois-ci c’est l’horreur : une famille de quatre personnes est emportée alors que leur voiture tente de franchir la Droude, un petit cours d’eu transformé en torrent, sur un pont submersible de la commune de Cruviers-Lascours. Le bilan sera terrible : la mère de famille et ses deux enfants, âgés de 4 et un an, seront tués. Seul le père en réchappera.

Autre coup de tonnerre, cette fois-ci au figuré, trois jours plus tard : on apprend que le président du Nîmes Olympique Jean-Marc Conrad a été placé en garde à vue pour une affaire de matches présumés truqués. Le dirigeant Croco et son principal actionnaire Serge Kasparian, déjà visé par une autre enquête sur le cercle de jeu parisien Cadet qu’il dirige, sont accusés d’avoir arrangé le match Caen-Nîmes pour assurer le maintien du NO et la promotion en L1 du SMC, mais aussi d’avoir tenté d’acheter d’autres matches de la fin de saison dernière pour maintenir le club en Ligue 2.

Une triste affaire qui coûtera leur place à Jean-Marc Conrad et à son homologue caennais Jean-Louis Fortin, et qui pourrait bien coûter au Nîmes Olympique sa place en Ligue 2. En attendant, le club est au plus mal sportivement, et n’a pris qu’un point en championnat depuis que l’affaire a éclaté.

Le 27 novembre, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy donnait son dernier meeting de campagne pour la présidence de l’UMP à Nîmes, aux Costières. 3000 militants sont venus voir celui qui allait être élu quelques jours après président du parti de droite, entouré aux Costières de ténors du parti comme Laurent Wauquiez et Nathalie Kosciusko-Morizet. « J’ai pensé à nos instances, à notre famille politique… Et je me suis dit que mon devoir était d’être à vos côtés (…) Il y avait toutes les raisons pour que je ne revienne pas, mais rester en retrait alors que tout va mal, quelle preuve de lâcheté ! », lancera Nicolas Sarkozy devant une foule en liesse.

Novembre a aussi été un mois de lutte, une lutte qui a continué en décembre et qui n’est peut-être pas encore tout à fait terminée : il s’agit de celle des parents d’élèves, enseignants et élus de la Grand’Combe et Bagnols, opposés à la sortie du collège Léo-Larguier et du Bosquet du dispositif ZEP. Une importante mobilisation dans les deux villes qui s’est prolongée jusqu’à la mi-décembre, avec des résultats : le collège grand’combien intègre le nouveau dispositif REP qui remplace les ZEP, et celui de Bagnols le dispositif CAPE. Cependant, pour l’établissement bagnolais la lutte n’est pas encore officiellement terminée, les parents d’élèves et la mairie de Bagnols estimant que le dernier courrier du Recteur n’est pas assez clair quant aux moyens déployés, au grand dam du député Patrice Prat, qui a annoncé dans nos colonnes le maintien « à 95 % » des moyens pour 4 ans. Suite (et fin ?) à la rentrée de janvier…

Thierry Allard

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