ROQUEMAURE Le point sur les travaux en cours et ceux à venir
Il suffit de passer par Roquemaure pour constater que plusieurs travaux sont en cours. D’autres vont suivre prochainement, il était donc temps de faire le point avec l’adjoint au maire délégué à l’Urbanisme, Luc Rousselot.
Commençons par les travaux sur le réseau d’eau potable, d’assainissement et de pluvial conduits par l’Agglo du Grand Avignon. Ces travaux, débutés en janvier, donc avant l’élection municipale qui a conduit Roquemaure à un changement de majorité, doivent prendre fin d’ici à la Toussaint. L’avenue Carnot, l’avenue de la Gare et la rue de la Croze sont concernées. le Département s’occupera de refaire l’enrobé et la commune les trottoirs.
Dans la même veine, de gros travaux sont en cours sur la route d’Avignon, du côté de la gendarmerie. Il s’agit là de refaire le collecteur qui évacue les eaux pluviales du centre-ville. « Il donnait des signes de faiblesse et s’était même effondré à un endroit, ces travaux devraient améliorer l’évacuation des eaux pluviales du centre-ville », estime Luc Rousselot. Les travaux, conduits par le Grand Avignon, en ont encore pour plusieurs semaines.
Du côté des travaux en cours toujours, la nouvelle gendarmerie est en train de sortir de terre rue des Martyrs-de-la-Résistance. Le dossier, lancé sous la précédente mandature, doit être achevé au dernier trimestre 2021.
Pour la caserne des pompiers en revanche, le changement de municipalité avec l’arrivée de Nathalie Nury aux affaires signifie un changement de projet. Initialement prévue sur la route de Nîmes à l’entrée de la commune, elle devrait finalement voir le jour un peu plus à l’écart, sur le terrain du quai de transfert et de l’ancien incinérateur, toujours sur la route de Nîmes. « Les sapeurs-pompiers ont validé la situation et contrairement au projet précédent, le terrain appartient à la commune », souligne Luc Rousselot. La nouvelle caserne devrait être opérationnelle d’ici 2022.
Un autre projet de l’ancienne municipalité ne verra pas le jour, en tout cas pas pour l’instant : le centre culturel. « C’est un projet à six millions d’euros, il y a d’autres choses à faire avant », tranche l’adjoint. Toutefois, la municipalité a prévu de garder quelques points du projet, comme la réfection du mur des péagers et l’accès à la Tour de la reine pour permettre au terrain de recevoir des spectacles.
Place à un gros projet : la maison médicale. Elle va être érigée dans les anciens ateliers municipaux de la commune, inutilisés depuis de nombreuses années, et qui représentent une surface de 250 mètres carrés au sol. « Nous avons avancé avec les médecins qui portent le dossier auprès de l’Agence régionale de santé, et la commune va financer les travaux du bâtiment », précise Luc Rousselot. La création d’un étage avec la pose d’un plancher intermédiaire est prévue, pour accueillir sept cabinets médicaux.
La consultation pour la maîtrise d’oeuvre va être lancée dans les prochaines semaines, et l’objectif est une ouverture au premier trimestre 2022. Le budget pour la commune sera situé entre 800 000 et un million d’euros TTC, mais Luc Rousselot affirme que la mairie va aller chercher des subventions.
La nouvelle municipalité a également des projets pour la circulation. D’abord sur l’entrée de ville dite du passage de l’Escatillon, qui peut s’avérer périlleuse tant les croisements sont difficiles. « Nous prévoyons de mettre en place un sens unique du rond-point à la Pousterle vers le centre-ville, et la sortie se ferait par le pont de Miémart », présente Luc Rousselot. Un projet de parking-relais après le pont est également dans les cartons.
Circulation toujours avec un projet consistant au déplacement de la circulation sur le boulevard National. « Il s’agit de décaler la circulation de l’autre côté des platanes du bar à l’office de tourisme pour créer une esplanade, présente l’adjoint. Et nous pouvons le faire sans perdre de place de parking. » Par ailleurs, la piétonnisation de la place de la Mairie et de la rue de la Liberté est prévue à court terme. Enfin, à court terme également, la réfection du gymnase va être lancée, « car c’est une passoire thermique et qu’il y a des infiltrations d’eau », explique l’élu.
Ça fait beaucoup de projets. Alors pour les financer, la mairie compte sur une réaffectation de l’argent prévu pour le projet de centre culturel dans le cadre du contrat de plan État-Région vers la redynamisation du centre-ville. Un centre-ville qui en a bien besoin puisqu’il compte pas moins de 300 logements vacants.
Thierry ALLARD
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