En cette période de vacances, les parents rencontrent parfois quelques difficultés pour occuper leurs enfants. Un bon plan ? La ferme pédagogique de Rousson qui ravira petits et grands. Une activité qui a par ailleurs le mérite de ne pas trop affecter le portefeuille puisque l'entrée est gratuite pour les enfants de moins de deux ans et de 3 euros pour les autres, même les adultes. 

Samedi matin, à la première heure (9h), le soleil est encore timide quand la ferme pédagogique de Rousson ouvre ses portes. Situé au coeur de la commune, l'endroit est facilement accessible et un parking gratuit se trouve à proximité de la ferme. On pousse la barrière et on se lance dans un voyage dépaysant. Avant même d'être accueillis par les gérants, c'est un coq qui s'approche et qui vous saluera peut-être avec son chant. Celui qui résonne est un cri du coeur !

Plus loin, l'équipe de la ferme est déjà sur le pont. Une jeune femme nourrit les animaux quand une autre tend aux visiteurs un gobelet contenant des granulés. Ainsi, chacun peut nourrir les différentes espèces qui cohabitent. Et elles sont nombreuses : moutons, canards, oies, faons, faisans, lapins, hamsters, chevaux, poules, coqs (...) et même des dromadaires ! Sur des pancartes, le visiteur découvre que la plupart d'entre eux ont des prénoms. Ici les animaux sont choyés et en bonne santé. À titre d'exemple, les zébus, moutons et dromadaires sont d'anciens animaux de cirque. La ferme est en quelque sorte leur maison de retraite.

La balade entre les différents enclos est bucolique. On longe une grande mare, paradis des canards. On traverse ensuite un charmant petit ponton. Besoin de souffler ? Une petite aire de jeux permet aux enfants de se défouler avant de reprendre la visite. Et parce qu'il n'y a pas que des animaux dans cette ferme, on apprécie la roulotte et le grand chapiteau qui abrite une crèche géante, de nombreux santons et plein d'attractions motorisées. On reste le temps qu'on veut dans la ferme. Pour nous, cette parenthèse enchantée a duré une bonne heure et demie.

Tony Duret