Une inauguration qui intervient « près de cinquante ans après la pose de la première pierre du Haras », rappelle le directeur général de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), Jean-Roch Gaillet. Le nouveau bâtiment, d’une superficie de 200 mètres carrés, avec une salle de 90 mètres carrés et de deux salles de 35 mètres carrés, permet de « recevoir les stagiaires et les professionnels de la filière dans un cadre plus moderne et adapté », rajoute-t-il.
Le Haras d’Uzès accueille environ 200 personnes en formation chaque année, notamment en sellerie et, une année sur deux, en art équestre. « Ici, nous sommes spécialisés dans la culture traditionnelle équine, notamment dans la sellerie et l’attelage », rappelle Jean-Roch Gaillet. Le projet, lancé en 2018, a pris un peu de temps à se concrétiser. L’architecte de l’IFCE, Thierry Leborgne, qui l’a conçu, « a été emporté par le coronavirus au tout début de la crise sanitaire », rappelle Jean-Roch Gaillet. Il a été repris par l’architecte Olivier Rampon, et le permis de construire a été déposé fin 2021.
Pour financer les 656 000 euros nécessaires à sa construction, l’IFCE a mis environ 530 000 euros sur ses fonds propres et a pu compter sur une subvention du Conseil départemental de 130 000 euros. Il peut aussi compter sur le soutien de la Région, au titre de la formation, « une formation utile au territoire, aux métiers et à la filière équine », souligne Fabrice Verdier, président de la Communauté de communes du Pays d’Uzès et conseiller régional. « Avec la CCPU, nous menons un véritable travail partenarial, et nous avons acquis, en complément du foncier de la ville, 15 hectares pour sanctuariser le haras, et que ce lieu continue à faire vivre la filière équine », reprend-il.
« Le Haras est un emblème de notre territoire qui le fait rayonner dans la France entière », poursuit la conseillère départementale Bérengère Noguier, un lieu « où on peut toucher du doigt l’excellence de la filière équine française. » Le sénateur Denis Bouad a quant à lui salué « un site indispensable » qui « a su évoluer, s’adapter » et proposer, avec la Société hippique d’Uzès, « des événements qui attirent un monde considérable, nous pouvons développer ce secteur d’activité », affirme-t-il.