ANDUZE Humour, musique, danse, ingrédients d'un été subversif et festif, au festival LOL & LALALA

Aymeric Lompret, lors de l'édition 2022
- SoLianaPour sa troisième année d'existence, le festival s'étire au-delà de ses trois soirées évenement - la première dédiée à l'humour, la deuxième aux concerts et la dernière à la danse, les 3, 4 et 5 août. Avec Doully, Oldelaf ou Anaïs en tête d'affiche, dans le décor rafraîchissant du parc des Cordeliers,
Une bonne part des humoristes était déjà venue en terre cévenole, au Cratère, en mai dernier. Mais il manquait une cerise à l'eau de vie pour coiffer ce gâteau bien réussi de plateau humoristique, lancé par Pierre-Emmanuel Barré et GiedRé, désormais régionaux de l'étape qui se refusent - pour l'instant peut-être - à monter sur scène. Une cerise à l'eau de vie, car Doully - puisque la star, c'est elle - a fait de ses addictions passées les raisons d'un stand-up, Hier j'arrête, qui sera le moment fort de la première soirée du festival anduzien LOL & LALALA, jeudi 3 août.
Avant que la présentatrice du Zapoï de Groland et la chroniqueuse radio de feu C'est encore nous ne s'empare de la scène, le Schmilblick club et le comédien Arnaud Aymard se chargeront d'agiter, gratuitement, les zygomatiques des premiers festivaliers, au Parc des Cordeliers. Le soir, et pour un prix défiant toute concurrence (*), Aymeric Lompret et Oldelaf introduiront le plateau humour. Qui viendra satisfaire tous les goûts, entre Yacine Belhousse et de Tania Dutel, récemment passés par le festival de Montreux, ou le rare Arnaud Cosson, la pétillante Alexandra Pizzagali et l'ancien Dédo. En deuxième partie, place à la diva du soir, Doully, qui viendra au péril de ses guiboles, tenir la scène du parc des Cordeliers en déroulant à ses "p'tis culs" sa vie d'avant et d'aujourd'hui. "Ce ne sont que des artistes confirmés, dont on est tous fans, salive Pierre-Emmanuel Barré. Et de très bons copains." Un Dj set concluera la soirée et permettra de tailler une bavette avec l'équipe du festival, dont GieDré et Pierre-Emmanuel Barré, chargés, par eux-mêmes, de servir des bières au public.
Vendredi 4 août, place au LALALA, après une après-midi gratuite dans la même tonalité que la veille, tandis que Technobrass animera les allées de la Bambouseraie. Le soir, la chanteuse Anaïs assurera la première partie. "Elle correspond tout à fait à l'esprit du festival", tranche GieDré. Oldelaf, qui aurait aussi pu figurer dans la première soirée autrement que comme présentateur et "qu'on voulait depuis la première édition", assurera le plat de résistance. "On l'attend beaucoup, et le public l'attend aussi. Il n'a pas joué dans la région depuis un moment", s'enhousiasme GieDré. L'électro cool, chantante et dansante de Djeuhdjoah et Lieutenant Nicholson suivra, avant que Technobrass n'emmène les spectateurs vers la fin de soirée, et la sortie.
Une dernière soirée à 7€ !
Pour qu'un maximum de monde vienne danser au parc des Cordeliers, le Balala du samedi soir ne coûtera que 7€. Swing Thebault - "un groupe de jazz local" explique Pierre-Emmanuel Barré - et Sugar Sugar - "de la musique populaire" - assureront le déhanchement des spectateurs. Toujours à la suite de l'après-midi gratuite, faite de musique et d'ateliers, au parc des Cordeliers. Une soirée qui permet "d'ouvrir le festival à ceux qui n'oseraient pas passer les portes", ajoute Pierre-Emmanuel Barré.
En suivant cette même idée, le festival s'installe dès lundi 31 juillet, avec un "bis" mercredi 2 août, au Garage des Cévennes pour un Comedy club qui réunira huit artistes "émergents, de Toulouse à Marseille, qui pour certains ont des spectacles de dix ou douze minutes, détaille GieDré. Ça reste des artistes innovants et confirmés." À découvrir gratuitement, moyennant les prix des consos du bar-restaurant.
Cette troisièmé édition en appelle d'autres, sont déjà convaincus le couple à l'initiative du festival. Qui continue de prouver qu'amener des artistes connus et de talent est possible à Anduze, eux qui ont toujours insisté sur l'importance de s'impliquer localement. "Doully, qui vient cette année, sera peut-être l'an prochain sur un plateau clin d'oeil aux fesitvaliers, avance Pierre-Emmanuel Barré. Pour le plateau, les gens qui viennent le font dans des conditions pour soutenir le festival." En clair, ils abaissent le cachet auquel ils pourraient prétendre ailleurs. Le festival vise "le confort budgétaire, pour proposer à des super groupes, qu'on ne peut pas encore avoir, de venir. On n'est pas là pour gagner de l'argent. Et puis, on leur offre aussi des vacances", se marre Pierre-Emmanuel Barré, dont la résidence anduzienne ne doit pas engendrer la monotonie pendant la semaine du festival.
(*) 23€ les jeudi et vendredi soir, 7€ le samedi. 40€ le pass. Gratuit tous les après-midis. https://lolalala.fr