« Ce soir, j’ai vécu une seconde jeunesse, ce concert a réanimé de bons souvenirs passés », confie Théo, qui a laissé son « survêtement Tacchini » au vestiaire pour danser « le Mia ». Ce samedi soir, les rappeurs marseillais IAM -  avec MC Solaar en première partie - étaient de passage au festival de Nîmes, ville étape de leur tournée « HH History Tour ». 

En première partie, c’est un autre rappeur emblématique des 90/2000 MC Solaar qui a rappelé à notre bon souvenir sa plume acérée notamment à travers la chanson Solaar pleure. Place ensuite à IAM. Si certains des cinq chanteurs - Akhenaton, Shurik’n, Kheops, Imhotep et Kephren - ont moins de cheveux qu’à l’époque - confère une vidéo diffusée par le groupe lui-même, leur voix et textes engagés, eux, n’ont pas pris une ride. 

Le groupe a fait chanter ses fans avec « Petit frère », « Samouraï » ou « L’Empire du côté obscur ». Des tubes anciens mais toujours très actuels au regard de la société. Autres thèmes de ces rappeurs engagés : l’esclavage avec les Tam Tam de l’Afrique. Pendant le concert, il n’aura pas échappé aux spectateurs les pas de break, toujours bien exécutés, par Shurik'n qui a soufflé ses 58 bougies. Ni l’énergie d’un Akhenaton gonflé à bloc. 

Cette tournée, c’est aussi l’occasion pour le groupe de présenter leur nouvel album : Sans valeurs. Ce soir aux arènes de Nîmes, IAM a démontré une chose : ils sont immortels.