Publié il y a 1 h - Mise à jour le 27.12.2025 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 35 fois

GARD Un livre, un sujet, une auteure

Livres (Photo Marguerittes s'effeuille)

Photo d'illustration (Photo Archives Marguerittes s'effeuille)

Suzel Schmitt, auteure installée à Nîmes, sort « Majorelle, l'art d'aimer » aux éditions Baudelaire, 15x21 cm pour 166 pages au prix de 16 euros.

Livres (Photo Marguerittes s'effeuille)
Photo d'illustration (Photo Archives Marguerittes s'effeuille)

Majorelle vient clore une trilogie africaine entamée avec L’arbre du voyageur (2023) et poursuivie par À l’ombre des orangers, terres de passion (2024). Ce livre dresse le portrait sensible de Jacques Majorelle, peintre orientaliste du tournant des XIXᵉ et XXᵉ siècles. Amoureux de la nature, des plantes exotiques et des peuples qu’il rencontre, il célèbre l’Afrique et surtout le Maroc, où il choisira de vivre et de créer. Le récit suit ses nombreux voyages, du Sénégal au Maghreb, révélant une œuvre nourrie par l’observation, la couleur et l’humanité. Inspiré par la beauté des êtres et des paysages, il transforme son art en véritable acte d’amour. Fidèle à son parcours, l’ouvrage restitue aussi son héritage familial et ses liens avec le monde artistique, politique et culturel de son temps. Plus qu’une biographie, c’est une peinture vivante d’un homme libre, novateur et profondément habité par son Orient intérieur.

Image d'illustration • DR

Suzel Schmitt est née en 1955 à Constantine en Algérie. Membre du Défap (Service missionnaire de la fédération protestante de France), cela lui a permis de partir en Afrique de l’Ouest pour des missions humanitaires et théologiques. Des diplômes lui permettent de travailler en orphelinats dans ces pays. Après ses études d’infirmière, elle a travaillé en psychiatrie, dans les services adultes durant toute sa carrière. Depuis, elle est à la retraite, ce qui lui permet de transmettre au grand public toutes ses expériences professionnelles et personnelles.

Livre éducation
image d'illustration Pixabay • image d'illustration Pixabay

Mais revenons au sujet du livre. Ce grand peintre orientaliste est dans la recherche du sens dans sa vie artistique et personnelle. Que signifie cet amour pour lui ? De quel art s’agit-il ? La reconnaissance dans sa vie ? La rencontre avec le monde africain, cet Orient si loin et si proche à la fois ? L’amour du prochain ou l’amour de Dieu ou d’un dieu ?

Issu d’une famille illustre, héritier d’un courant de pensée avant-gardiste, l’Art nouveau, il grandit dans une atmosphère d’exigence et d’innovation. Auguste, son grand-père, et Louis, son père, furent pour lui deux phares essentiels, guidant ses premiers pas et nourrissant sa sensibilité. Jacques, cependant, saura s’approprier cet héritage singulier pour se forger une identité propre, bâtissant une réputation qui le distinguera de celle de ses aïeux.

L’orientalisme constitue le point d’orgue de sa vie et de son œuvre, nourrie par l’inspiration des grands maîtres qui l’ont précédé.

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