Publié il y a 2 mois - Mise à jour le 12.05.2024 - Anthony Maurin - 3 min  - vu 330 fois

NÎMES Avec La Contemporaine, une autre proposition culturelle urbaine

La Contemporaine de Nîmes 2024 (Photo Anthony Maurin)

Sur l'avenue Feuchères La Contemporaine de Nîmes 2024 (Photo Anthony Maurin)

Après un premier mois dense, la Contemporaine ne s’arrête pas !

Avec la feria et les concerts qui approchent, le public amateur de culture aura le choix mais n’oubliez pas que la première édition de La Contemporaine est éphémère et s’achève bientôt. La Contemporaine de Nîmes est une nouvelle triennale de création contemporaine portée par la ville de Nîmes. Tous les trois ans, un extrait de l’art d’aujourd’hui est présenté à travers la ville, autour d’une grande thématique.

La Contemporaine de Nîmes 2024 (Photo Anthony Maurin)
Sur l'avenue Feuchères La Contemporaine de Nîmes 2024 (Photo Anthony Maurin)

L’édition inaugurale, présentée du 5 avril au 23 juin 2024, a pour titre « Une nouvelle jeunesse » et pour thème la jeunesse actuelle, ses préoccupations et ses liens avec les générations qui la précèdent, à travers les notions d’héritage et de transmission. Elle s’articule autour d’une grande exposition dans toute la ville, rythmée par de nombreux temps forts et événements, et rassemble plusieurs dizaines d’artistes reconnus et émergents de la scène française et internationale. Sa direction artistique est assurée par le duo Anna Labouze et Keimis Henni.

Comment ça marche ? Il y a une grande exposition pluridisciplinaire à travers la ville qui rassemble 12 binômes intergénérationnels d’artistes dans autant de lieux, intitulée « La Fleur et la Force ». La Contemporaine se vit en six temps forts, notamment dédiés aux arts vivants et performatifs. Enfin, trois maisons, espaces de rencontres et de convivialité, avec des artistes et collectifs en résidence.

La Contemporaine de Nîmes 2024 (Photo Anthony Maurin)
La Contemporaine de Nîmes en 2024, c'est ici que ça se passe (Photo Anthony Maurin)

Les œuvres exposées ont donc pour point commun d’aborder le sujet de la jeunesse, ou l’idée de transmission intergénérationnelle. Il s’agissait déjà d’un axe important dans le travail des artistes invités. La thématique des œuvres rejoint ainsi naturellement le processus de création de cette exposition.

La Contemporaine de Nîmes 2024 (Photo Anthony Maurin)
Au Musée des Beaux-arts La Contemporaine de Nîmes 2024 (Photo Anthony Maurin)

Sont entre autres évoqués les représentations et préoccupations de la jeunesse d’hier et d’aujourd’hui, l’héritage intime et collectif, ou encore les relations entre générations au sein de familles héréditaires ou choisies, de groupes ou de communautés. C’est aussi l’occasion d’appréhender les transmissions de savoirs, de cultures et d’histoires au fil des générations, le retour en enfance, ou encore la quête de la jeunesse éternelle.

L’exposition est rythmée par une série de temps forts dédiés notamment aux arts vivants et performatifs. « Nous avons invité des artistes, des collectifs et des compagnies à revisiter et réinterpréter des souvenirs d’enfance ou de jeunesse : une boum, une kermesse, une fugue, une sortie au théâtre… Là aussi, comme pour l’exposition, il s’agit exclusivement de projets qui associent différents publics à leur création », notent Anna Labouze et Keimis Henni.

La Contemporaine de Nîmes 2024 (Photo Anthony Maurin)
Au cinéma Sémaphore, La Contemporaine de Nîmes 2024 (Photo Anthony Maurin)

Ils reprennent : « Il nous a paru essentiel de ne pas faire vivre cette manifestation uniquement dans le centre historique, communément appelé l’Écusson, et de l’étendre à d’autres quartiers qui l’entourent. C’est pourquoi nous avons imaginé le principe de « maisons », lieux de convivialité et de partage autour d’événements et de projets artistiques. Chacune d’elle est hébergée et pilotée par un acteur culturel local, et consiste notamment en l’accueil d’un artiste ou d’un collectif en résidence pendant toute la durée de la manifestation, avec la réalisation d’un projet participatif associant les habitants et les structures socio-éducatives des environs. »

Autour des arènes, sur l’avenue Feuchères, à Carré d’Art, au Centre d’art contemporain de Nîmes, à la Chapelle des Jésuites ou encore au cinéma Sémaphore, à La Placette, aux jardins de la Fontaine, au Spot, l’Hôtel-Dieu, au musée des Beaux-Arts, Place du Chapitre, au Musée des cultures taurines, au Musée du Vieux Nîmes ou pour finir au Musée de la Romanité ou au théâtre Bernadette-Lafont, les expositions vous attendent.

Sophie Roulle, adjointe à la culture à Nîmes (Photo Anthony Maurin).
Sophie Roulle, adjointe à la culture à Nîmes (Photo Archives Anthony Maurin).

Certains projets de l’exposition « La Fleur et la Force » sont accessibles uniquement sur présentation du pass Contemporaine de Nîmes (ensemble des musées, cinéma Le Sémaphore, Chapelle des Jésuites), en vente au point info de l’office de tourisme ou en ligne au tarif de dix euros, avec divers cas de tarifs réduits et de gratuité.

L’entrée à l’exposition de la Contemporaine de Nîmes est également gratuite lors de « La Veillée » qui est prévue le samedi 22 juin.

Anthony Maurin

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