Le chanteur sénégalais Faada Freddy, de son vrai nom Abdou Fatha Seck, fait son retour à Paloma, et il est ravi ! « Le public nîmois est un public chaleureux, avec de bonnes vibrations. C’est très agréable de partager la musique avec lui. » Mais l’artiste prévient : interdiction de porter des talons hauts, le 20 mars à 20h on va danser !

La particularité de Faada Freddy, c’est qu’il n’utilise aucun instrument pour faire sa musique. « C’est de la musique bio ! » 100 % organiques, tous les sons sont produits par la voix et par des percussions corporelles. « Il n’y a pas d’artifice, la voix est vraiment au cœur de ma musique, tous les sons qui émanent du corps. Je veux essayer de défier la machine et de donner l’alerte sur l’invasion de l’Intelligence artificielle ! Il est important que l’on retourne à une humanisation de notre société, et même de la musique. »

Cette vision de la musique, Faada Freddy la transmet une nouvelle fois dans un nouvel album « Golden Cages » de 13 titres, dont un featuring avec Angélique Kidjo « Africa Nangadef », « Afrique, comment vas-tu ? » en wolof. « Pendant le confinement j’ai remarqué que tout le monde voulait une pseudo liberté. Ça m’a interpellé, alors j’ai écrit cet album pour parler des golden cages, les cages dorées, et de liberté, qui pour moi commence par la tête. La majorité des titres parlent aussi d’amour et de l’importance de se rappeler à quel point les gens qui nous entourent sont beaux. L’amour n’est jamais acquis, il faut continuer à l’affirmer tous les jours. »

Et parce que la musique pour l’artiste soul-pop, c’est surtout une histoire de partage. Pas seulement avec les grands noms comme Johnny Hallyday ou Lenny Kravitz, mais surtout avec le public. « Moi je partage la musique tout court. Je partage même parfois avec des inconnus dans la rue. La musique c’est quelque chose qui transcende les peurs, les peines en quelque chose de positif. Ça permet même de guérir les maux de la société.» L’artiste anime même des ateliers de musicothérapie pour des personnes atteintes de maladies graves ou de handicaps. Il n’y en a pas de prévu dans la Rome française cette fois-ci, mais Faada Freddy l’assure : « J’ai prévu une tournée d’ateliers en 2025, je rajouterai Nîmes dans le calendrier ! »