Publié il y a 2 h - Mise à jour le 16.08.2025 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 34 fois

VAUVERT Nicole Bousquet expose pour finir l’année en beauté

Nicole Bousquet et son oeuvre qui a "fait" l'affiche des ferias de Nîmes  (Photo AAnthony Maurin).

Pour sa dernière exposition de la saison, l’Espace Culture Jean-Jaurès accueille le travail de l’artiste peintre nîmoise Nicole Bousquet jusqu’au 27 septembre.

L'atelier de Nicole Bousquet (Photo Anthony Maurin).
L'atelier de Nicole Bousquet (Photo Anthony Maurin).

La ville de Vauvert a pour volonté de faire découvrir l’art au plus grand nombre et de mettre en avant le travail d’artistes vivant dans la région.

« Animales » est un dialogue sensuel du féminin avec le sauvage. Nicole Bousquet expose une chorégraphie ancestrale à l’état brut où l’instinct prime, où l’animal est roi et devient un miroir de ce que nous avons oublié : le lien sacré entre le corps, la terre et le souffle.

La rencontre de Nicole Bousquet avec la peinture est née de son enfance. Peindre est un refuge. Nicole Bousquet a vécu plusieurs vies. Mannequin à Paris, directrice du magazine « Sud International », infographiste pour Aston Martin, créatrice d’événements tels que la Romeria de Mauguio ou bénévole engagée contre la violence faite aux femmes…

Depuis qu’elle reprend ses pinceaux en 2010, les expositions se succèdent à Washington, Liège ou Paris. En 2023, La peintre nîmoise ajoute son nom à la prestigieuse lignée des artistes internationaux ayant réalisé l’affiche de la feria de Nîmes.

Nicole Bousquet et son oeuvre qui a "fait" l'affiche des ferias de Nîmes  (Photo AAnthony Maurin).

Nicole Bousquet lutte contre l’oubli. Alchimiste de douceur, d’énergie, de ténacité, elle apprivoise les matières, les fait couleur, trace de l’instant, pureté implacable, les transmute en vie éternelle, en regards qui jaillissent jusqu’à nous pour ne plus nous quitter.

« La peinture était reléguée dans une case de mon cerveau, fermée à clef avec mes souvenirs douloureux d’enfant où je trouvais un abri au milieu de forêts obscures que j’inventais sur mes toiles » avoue Nicole Bousquet.

La rencontre de Nicole Bousquet avec la peinture est née de son enfance. Peindre est un refuge. Dès l'âge de quitter le domicile familial, elle arrête. « La peinture était reléguée dans une case de mon cerveau, fermée à clef avec mes souvenirs douloureux d’enfant où je trouvais un abri au milieu de forêts obscures que j'inventais sur mes toiles. »

nicole bousquet
Nicole Bousquet • Photo Romain Cura

Une démarche chère à Nicole Bousquet est celle de l’effacement. L’effacement… ou ne serait-ce pas l’inverse, l'apparition progressive de la forme à l'œil, ce qu’il reste par-delà le superficiel : la permanence de l'être ?

Ce qu’il reste au-delà de la superficialité, des artifices. Nicole Bousquet lutte contre l'oubli. Alchimiste de douceur, d’énergie, de ténacité, elle apprivoise les matières, les fait couleur, trace de l’instant, pureté implacable, les transmute en vie éternelle, en regards qui jaillissent jusqu’à nous pour ne plus nous quitter.

Espace Culture Jean jaurès, Place du Docteur Arnoux.

Anthony Maurin

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