Publié il y a 5 h - Mise à jour le 03.07.2025 - Thierry Allard - 2 min  - vu 66 fois

BAGNOLS/CÈZE Cette année encore, les ouvreurs-placiers de la Pyramide seront des lycéens

Ce mercredi, lors de la signature de la nouvelle convention

- Thierry Allard

La convention qui lie la mairie de Bagnols et les lycées Einstein et Sainte-Marie a été renouvelée ce mercredi. L’objectif : reconduire le partenariat qui a permis à des lycéens des deux établissements d’être ouvreurs-placiers lors de la première saison de l’espace de culture de la Pyramide.

Avec l’avènement de la Pyramide l’année dernière, les habitués de la prédécesseure de la nouvelle salle de spectacles de Bagnols ont dû s’habituer : « La nouveauté, c'étaient les places numérotées, or qui dit places numérotées, dit placer tout le monde », rappelle le maire Jean-Yves Chapelet. Alors il demande à son chef de service Actions culturelles, Nicolas Maury, de plancher sur une solution.

Cette réflexion aboutira sur cette première convention, qui verra une vingtaine de jeunes, de formations adéquates, comprendre dans l’accueil, de devenir ouvreurs-placiers les soirs de spectacles, certains une fois, d’autres plusieurs fois. « Ça leur a permis de rendre service aux gens et de découvrir des gestes professionnels », pose le proviseur du lycée Einstein, Thierry Delaigue. Et, puisque les élèves pouvaient assister ensuite aux spectacles, la convention « répond aux demandes de l’Éducation nationale sur l’accès à la culture, notamment des séries professionnelles », rajoute-t-il.

« C’est super important pour eux, ils se sentent utiles, ils voient qu’on leur confie des responsabilités », abonde son homologue du lycée professionnel privé Sainte-Marie, Jean-Marc Gucciardi. Et côté spectateurs, « nous avons eu des retours unanimes sur le sourire et le sens de l’accueil », souligne Nicolas Maury. Alors même s’il y a eu « quelques flottements » la première année, rappelle Thierry Delaigue, tout le monde avait envie de repartir pour un tour, à commencer par les élèves eux-mêmes.

Ainsi, Angie, élève au lycée Sainte-Marie, estime que « c’est une bonne expérience, que je suis contente de pouvoir refaire, j’aime parler aux gens, pouvoir les aider. » Taha, élève au lycée Einstein, n’en retient « que du positif », et évoque « une expérience incroyable. » Les deux élèves faisaient partie des plus assidus, de quoi faire dire au proviseur du lycée Einstein que le dispositif « permet aussi de travailler avec eux le sens de l’engagement. »

Thierry Allard

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